L’Amérique du Sud fut le dernier continent de notre tour du monde réalisé entre 2018 et 2019.
Après notre escale de quelques jours sur l’île de Pâques, nous sommes arrivés au Chili, à Santiago exactement. Et le choc thermique fut brutal ! Nous avions déjà perdu une dizaine de degrés sur l’île de Pâques par rapport à la Polynésie mais à Santiago c’était carrément l’hiver en juin ! Le thermomètre ne dépasse pas les 10° et hormis le choc thermique, il a fallu se réhabituer à l’ambiance d’une grosse ville (plutôt polluée) après 2 mois au rythme de la douceur des îles. Pour être honnêtes, Nous avons eu un gros coup de blues à cette période…
L’idée de devoir se remettre en mode « backpakers » à chercher où dormir tous les soirs, gérer les transports, organiser les journées, le passage de frontières, etc. n’a pas été facile psychologiquement car la fatigue après 10 mois de voyage commençait sérieusement à se faire ressentir. Et puis, honnêtement, la ville de Santiago est loin de nous avoir séduite…
Bref, après un passage express à Valparaiso que nous avons davantage apprécié, nous n’avions qu’une hâte : remonter le nord du Chili pour découvrir enfin les paysages du désert d’Atacama que l’on attendait avec impatience.
Au total, nous passerons 8 jours au Chili avant de rejoindre la Bolivie et le Pérou, notre dernier pays avant de rentrer en France.
Vol île de Pâques – Santiago
Partis de l’île de Pâques à 14h55, nous arrivons à Santiago à 21h35. Nous avions réservé nos 2 premières nuits dans un hôtel à Santiago dans le quartier de Providencia recommandé par beaucoup de sites.
Il existe plusieurs possibilités pour rejoindre le centre de Santiago depuis l’aéroport. La solution la moins onéreuse consiste à prendre le bus mais de nuit, ne connaissant pas les quartiers, nous avons préféré opter pour un taxi partagé, plus sûre.
Transfert compartido avec Transvip : 15200 CLP (soit environ 16 €) pour aller jusqu’à notre hôtel dans le quartier Providencia.
Le guichet est situé juste avant la sortie, après avoir récupéré les valises. Nous étions 7 dans le van. Départ de l’aéroport à 22h10. Arrivée devant notre hôtel à 22h30. Nous sommes les premiers à être déposés peut-être parce que nous sommes les plus loin du centre…. On s’installe dans notre chambre. A première vue le quartier à l’air calme, nous avons une jolie chambre avec parquet dans une ancienne demeure au style colonial, c’est plutôt sympa.
Santiago
Le lendemain matin, après un petit-déjeuner à notre hébergement, nous prenons la direction de la station de métro « Manuel Montt », nous achetons une carte de Transport « BIP » pour 2 pers.
Nous descendons à la station de métro « La Moneda » et partons découvrir Santiago. Au programme pour démarrer cette semaine : Palacio de la Moneda, Paseo Ahumada, Plaza de Armas, Catedral Metropolitana (fermé le lundi), Museo Historico Nacional (fermé le lundi), Mercado Central, Bistrot « La Piojera » (fermé), Mapocho Station Cultural Center (fermé), Vega Central, Museo Nacional Bellas Artes, Cerro Santa Lucia, Patio Bellavista, Casa de Neruda « La Chascona » (fermé le lundi).
Comme vous le constatez, beaucoup de sites sont fermés le lundi !
Nous prenons le funiculaire pour rejoindre Cerro San Cristobal, Virgen Maria, pour le point de vue sur la Cordillère des Andes, mais le ciel est gris, nuageux et bas donc autant dire qu’on ne voit pas grand-chose !
On redescend en funiculaire et nous rentrons à notre hébergement, il commence à tomber quelques gouttes, on se met au chaud, on prend une douche, puis nous ressortons le soir pour aller manger un bout dans un Snack « La Mechada ».
Découvrez les activités à faire à Santiago du Chili
Valparaiso depuis Santiago
Après notre découverte hivernale de Santiago, nous avons fait une escale d’une journée sur Valparaiso, LA ville du street art. Il y en a partout et surtout sur les hauteurs de la ville et pour ça il faut grimper les nombreuses côtes et escaliers. Pour ne rien rater, vous pouvez réserver une visite sur le thème du street art + Atelier d’initiation au graff. Lors de cette visite guidée, découvrez le street art de Valparaíso, l’une des capitales sud-américaines du graffiti et de l’art de rue.
Vous prendrez son célèbre funiculaire et grafferez vous-même, accompagné d’un artiste local.
Au départ nous devions rester 2 jours à Valparaiso. Pour ça, il aurait fallu changer d’hôtel, en trouver un sur Valparaiso, pour en retrouver un autre sur Santiago avant de rejoindre Calama. Bref, avec la fatigue, on a préféré faire l’aller-retour sur la journée et c’était bien suffisant pour nous. D’autant plus que je ne me sentais pas au top de ma forme (mal de bide), ça viendra plus tard dans la journée pour Steph. Peut-être est-ce dû au repas du soir de la veille…
L’intérêt à Valparaiso réside principalement dans le street art que l’on trouve un peu partout mais la ville en elle-même ne nous a pas emballé plus que ça.
En plus, avec tout ce qu’on avait entendu concernant les vols et les agressions, on appréhendait un peu. En effet, certains quartiers ne sont pas des plus rassurants mais en journée ça va, on ne s’est pas senti en insécurité. Même si dans certaines ruelles isolées, on évitait de sortir l’appareil photo. D’ailleurs, une dame nous voyant prendre des photos avec notre téléphone nous a fait comprendre de faire attention aux vols! Merci, c’est rassurant…
Après, c’est comme partout, tout est question de bon sens…
Visite de Valparaiso
De notre hôtel, nous avons rejoint la station Universidad de Santiago en métro. De là, nous avons pris un bus de la compagnie Turbus pour 3000 CLP/pers. Ils partent toutes les 30 mn environ, pas besoin de réserver. En partant à 8h30, nous sommes arrivés à 10h à Valparaiso. Les bus sont très confortables et partent à l’heure. Aujourd’hui, grand soleil, ça nous change de la veille et ça fait du bien.
Nous visitons l’une des maisons du célèbre poète Pablo Neruda qui domine la ville. Nous n’avions pas vu visiter celle de Santiago car fermée le lundi.
Nous avons attendu environ 10 mn avant de pouvoir entrer (histoire que tout le monde ne s’agglutine pas dans les pièces qui ne sont pas bien grandes). L’entrée coûte 7000 pesos et un audio guide vous est remis dans la langue de votre choix avec un petit plan. 4 étages pour découvrir l’univers de cet écrivain, grand collectionneur d’objets. La visite est intéressante. Je regrette juste qu’il n’y ait pas plus d’objets personnels ou d’écrits. Les photos sont interdites ce qui est dommage… On peut juste prendre en photo la vue depuis l’intérieur de la maison et quelle vue ! La maison, située sur les hauteurs, domine le port et tout Valparaiso. Comptez environ 1h/1h30 de visite.
Nous passons le reste de la matinée à visiter quelques rues de street art de Valparaiso. La plupart du street art se situant sur les hauteurs de Valparaiso, il vous faudra braver les nombreux escaliers et montées ! A la fin de la journée, on était rincé !
Notre parcours du matin :
- Street Art (Angle de Yungay & Morris)
- Catedral de Valparaiso
- Plaza de la Victoria
- Mural Mapuche (Bat. entre Lira & Molina)
- Museo a Cielo Abierto (Cerro Bellavista)
- La Sebastiana (Casa de Pablo Neruda)
- Graff. « We are Happies…. » (Cerro Alegre)
- Plaza Sotomayor
Nous avons ensuite rejoint la Place Sotomayor pour manger un bout (des empanadas pour pas changer !) et chercher des WC pour tous les 2! J’en profite pour acheter une sim locale (Chip) en promo. 2000 pesos pour avoir 2GB, 200 minutes d’appels, réseaux sociaux illimités pour 7 jours. Parfait, c’est le temps qu’il nous reste au Chili.
Des tours gratuits en français partent de cette place tous les jours à 15h30. Il s’agit de Valpo’Top. 3h de balade commentée par un guide. Nous étions un petit groupe de 10 personnes (dont un angevin et un couple de Cholet!) et pendant 3h30, Juan notre guide chilien parlant très bien le français, nous a expliqué l’histoire de la ville, du Chili, tout en nous faisant visiter la ville et en s’arrêtant devant certaines fresques pour nous les expliquer et nous aider à reconnaître leurs auteurs. Étant lui-même artiste peintre, il nous explique la différence entre tags, graffitis et fresques. Au final, une visite très intéressante qui permet de découvrir une partie de la ville et de mieux la comprendre. On vous recommande vivement ce tour. En plus, par chance, il n’est pas passé par où nous étions passé le matin. Le tour est gratuit, basé sur le pourboire. Il nous dit qu’en moyenne les gens donnent entre 5000 et 10 000 pesos selon leurs possibilités. C’est vraiment un bon plan, surtout qu’on empruntera un ascenseur pour monter sur les hauteurs (100 pesos/ pers à sa charge) et une dégustation du fameux pisco compris dans le tour.
Nous reprendrons le bus retour de 19h30, toujours avec Turbus (Terminal de bus comme à l’arrivée) pour arriver à Santiago vers 21h. Nous reprenons le métro jusqu’à l’arrêt de notre hôtel, on se prend une pizza à emporter chez Papa Johns (genre Dominos) et dodo.
Vol Santiago / Calama et arrivée à San Pedro de Atacama
Prochaine étape de notre voyage au Chili : le désert d’Atacama. Pour cela nous devons rejoindre la ville de San Pedro de Atacama située à environ 1600 km de Santiago.
Pour cela, 2 solutions : le bus qui met 24h ou l’avion qui met 2h. Vu notre état de fatigue, nous avons choisi l’option de l’avion. En plus, la compagnie Sky airlines propose des vols vraiment pas chers (comparé à Latam) à partir de 11$! Avec un bagage en soute et cabine chacun nous en avons eu pour environ 40€/pers.
Check out à 11h, nous rejoignons l’aéroport en bus. Logeant dans le quartier de Providencia, nous prenons le métro jusqu’à Los Heroes.
Astuce : aux bornes, vous ne pouvez recharger la carte bip qu’avec 500, 1000, 2000, etc. pesos. Pour ne pas payer plus que ce que vous avez besoin, allez aux guichets où il y a des agents, ils chargeront le montant exact dont vous avez besoin. Notre solde sur la carte sera donc à zéro, pas d’argent perdu. 🙂
Le terminus des bus de la compagnie “Centropuerto” se trouve au niveau de la station de métro “Los Heroes”, avenue Bernardo O’Higgings à l’angle de la rue Manuel Rodriguez. C’est celui-ci que nous avons pris mais il dessert d’autres arrêts.
Dans le sens centre-ville > aéroport, ils circulent de 05h55 à 22h30.
Le trajet a duré 25 mn (trafic fluide à 11h du matin) et un ticket vous coûtera 1900 CLP (environ 2 euros). Prévoyez de l’argent liquide pour pouvoir acheter votre ticket auprès du chauffeur.
La compagnie “Turbus” propose le même service, au même tarif, mais a également des bus qui circulent la nuit, avec un départ toutes les heures. Leur terminus est à la station de métro “Alameda ».
Nous arrivons à l’aéroport à 12h30, le temps d’enregistrer les bagages, acheter à manger, notre vol est prévu à 15h15 pour arriver à Calama à 17h35. De là, il reste 1h30 de route pour rejoindre le village de San Pedro de Atacama.
San Pedro de Atacama
San Pedro de Atacama est un petit village perché à 2408 m d’altitude, situé sur un haut plateau aride dans les Andes, au nord-est du Chili. C’est surtout le point de départ pour visiter le célèbre désert d’Atacama qu’on attendait avec impatience !
Nous avions réservé une voiture par internet pour 3 jours avec Econorent (l’agence la moins chère sur Calama).
Location de voiture sur Calama pour 3 jours : 162 470 (env. 175 €)
Nous leur avions envoyé un mail 2 jours avant pour réserver un SUV. Le modèle souhaité n’étant plus disponible, ils nous ont proposé un modèle équivalent mais un peu plus cher, tant pis. Nous avions lu qu’un 4×4 n’était pas nécessaire mais qu’au moins un 4×2 pour certaines routes était recommandé.
Si vous ne souhaitez pas louer de voiture, vous pouvez réserver un transfert entre l’aéroport de Calama et San Pedro de Atacama.
Après avoir récupéré la voiture à l’aéroport de Calama, nous faisons la route jusqu’à San Pedro de Atacama. Sur la route, on admire les couleurs du coucher de soleil faisant passer le ciel du bleu au rose, orange, magnifique !
Les routes désertiques nous rappellent celles qu’on a pu voir dans l’ouest américain !
Arrivés à l’hôtel, nous sommes un peu déçus car sur Booking, il était noté « établissement avec chauffage » (c’est pour ça que je l’ai choisi) mais en fait il n’y en a pas, on a dû demander un chauffage d’appoint. C’est mieux que rien mais bon… De plus, de parking privatif, il n’y a en fait qu’une place déjà prise, il faut improviser sur le côté. Le personnel n’est pas très aimable et ne parle qu’espagnol.
Nous faisons un petit tour aux épiceries du coin pour manger ce soir et prendre de quoi se faire un sandwich pour le lendemain midi. Il n’y a pas beaucoup de choix, il faut s’adapter.
En marchant dans la rue principale de San Pedro de Atacama, on se rend compte que c’est très touristique, remplie d’agences, de magasins souvenirs, restaurants, bars. Il s’agit d’une rue en terre avec des maisons basses recouvertes de chaux. Ça a son charme.
Nous dînons dans la cuisine commune et organisations nos 3 prochains jours pour visiter le désert d’Atacama.
3 jours dans le désert d’Atacama
Nous attendions cette étape du Chili avec impatience ! Pour retrouver la nature, les grands espaces et des paysages grandioses avec en prime le soleil. Entre paysages désertiques, lagunes et montagnes, cela nous a parfois rappelé certains paysages de l’Ouest américain comme Death Valley avec un mélange de Nouvelle-Zélande ! Bref, on a adoré !
Pour en profiter, exit les tours opérateurs, nous avons loué une voiture sur 3 jours pour plus de liberté.
Désert d’Atacama Jour 1
Voici donc un aperçu de notre 1ère journée de découverte :
- Ojos del salar : 2 trous d’eau en plein milieu d’un désert de sel – gratuit
- Laguna Tebenquiche : 2000 CLP/pers
- On passe devant la Laguna Cejar mais à 15000 clp/pers on renonce à y aller. Ça fait bien trop cher et il y a suffisamment de belles choses à voir gratuitement ou moins cher. Surtout qu’avant on pouvait s’y baigner mais plus depuis qu’ils ont découvert que l’eau était chargée en arsenic !
Si vous n’avez pas de voiture, vous pouvez découvrir ces sites via une excursion au départ de San Pedro de Atacama.
De retour à San Pedro de Atacama, petite pause croissants et pains au chocolat (ou chocolatines !) à la boulangerie française la Franchuteria, trop bons !
On en profite pour passer à Spaceobs pour réserver un tour pour l’observation des étoiles. Pour un tour en français, la seule dispo est dimanche à 23h, notre dernier jour ici. On accepte sinon c’était en anglais donc nous n’aurions rien compris. Il faut repasser à l’agence le jour même entre 10h30 et 15h pour confirmer. Le point de départ se situe à quelques mètres de l’agence.
- Vallée de la muerte (Valle de Marte) : 3000/pers, site grandiose avec ses dunes de sable. On peut y faire du sunboard. On lui trouve des airs de l’Ouest américain de la Death Valley et de la Nouvelle Zélande avec les montagnes en fond. On fait les 3 premiers km de la piste en voiture puis parking obligatoire. Le dernier km se fait à pied pour rejoindre le mirador et son magnifique point de vue sur toute la vallée. Soleil et chaleur au rdv, nature magnifique, quasi personne, on revit ! 2h sur le site.
Il est 14h30, on voulait faire la vallée de la luna mais en arrivant devant on apprend qu’on peut venir librement le matin de 8h à 13h mais qu’il faut réserver pour l’après-midi. 2500 matin / 3000 l’après-midi. Ne sachant pas si on aura le temps demain après-midi ni à quelle heure et que si on arrive trop tard le ticket est perdu, on préfère remettre ça à une autre matinée. Car le lendemain matin, on a prévu Laguna chaxa, il paraît qu’on a plus de chance de voir les flamands roses le matin de bonne heure. Nous partons ensuite nous renseigner à l’office du tourisme car la dame nous dit que certains sites que l’on souhaite faire sont peut-être fermés…
- Vallée Arcoiris ou Rainbow Valley : gratuit ? A 60 km de San Pedro de Atacama. Il y a bien un panneau plusieurs km avant d’arriver « control tourism » mais il semble indiqué un autre site, on n’a pas tout compris donc on est passé. Vers la fin, nous empruntons une piste assez accidentée, nous passons même quelques ruisseaux mais aucun souci avec notre SUV. Et oui, même en plein désert on a trouvé de l’eau !
Retour au coucher du soleil sur San Pedro de Atacama. Quelques courses au village et passage au marché artisanal pour acheter des bonbons de coca pour le mal des montagnes au cas où… Retour à l’hôtel, douche et dodo.
Désert d’Atacama Jour 2
Pour cette deuxième journée dans le désert d’Atacama, direction les lagunes et les montagnes !
- Laguna Chaxa pour voir des flamands roses
Réveil matinal pour être assez tôt à la Laguna Chaxa. Il paraît qu’on a plus de chance de voir des flamands roses tôt le matin. Avant ça, petit passage à notre nouvelle boulangerie préférée pour se prendre quelques viennoiseries pour le petit-déjeuner. Nous arrivons à Chaxa vers 8h15, il y a déjà quelques bus mais qui sont sur le point de repartir. On a donc un créneau avant que d’autres arrivent. L’entrée coûte 2500 clp mais il n’y a personne au guichet, se sera donc gratuit ! On fait un petit tour d’1h pour admirer la lagune et ses flamands roses. On en verra pleins mais souvent loin ou le bec dans l’eau en train de manger. Ils font d’ailleurs une drôle de danse rigolote à voir. On admire par la même occasion le salar d’Atacama, immense lac de sel. Il fait très froid environ 0 alors on ne s’attarde pas. Petite pause viennoiseries et thermos de thé coca dans la voiture. On espère que ça évitera le mal des montagnes car nos prochains arrêts sont en altitude.
- Lagunes altiplanicas miscanti et miniques
Direction les Lagunes altiplanicas miscanti et miniques situées à 4350m d’altitude. 3000/pers, magnifiques montagnes enneigées. Le plus dur aura été de supporter le froid (2° max!) et le vent glacial qui souffle par endroit.
Prévoyez 1h de route depuis Chaxa. Vers la fin, les chemins de terre sont plus confortables avec un SUV. Les 2 Lagunes n’étaient pas gelées malgré le froid. En plein hiver elles peuvent l’être. Nous avons croisé quelques bus touristiques mais dans l’ensemble pas trop de monde. On trouve des WC et poubelles assez souvent. Globalement tous les sites en proposent.
Pause repas dans la voiture car trop froid dehors mais jolie vue sur l’une des lagunes.
Nous reprenons la route et nous verrons de nouveau des « vignones » ces animaux qui ressemblent aux lamas.
Pour découvrir les Lagunes altiplanicas miscanti et miniques, pensez à vous renseigner avant si les routes sont ouvertes car elles sont souvent fermées en hiver à cause de grosses chutes de neige.
Nous continuons notre route par le point de vue sur salar de Talar.
Le chemin pour Pedras rojas semble fermé, on ne peut rentrer nul part.
- View point sur Laguna aguas calientes
Un vent glacial, sans doute la fois où j’ai eu le plus froid de toute ma vie ! C’est magnifique mais impossible de rester, le vent est trop fort et froid.
Sur le retour, nous passons devant le petit village de Socaire qui n’a pas de réel intérêt hormis éventuellement sa petite église en chaux dont la toiture était en rénovation lors de notre passage.
Sur la route, pause photo sous le panneau Tropique du Capricorne (ce n’est pas tous les jours qu’on y passe !)
De retour à San Pedro de Atacama, on part acheter quelques vêtements chauds (bonnet, gants, chaussettes) en prévision des matinées et soirs glaciales et faisons courses pour le soir.
Désert d’Atacama Jour 3
Pour notre dernière journée dans le désert d’Atacama, réveil piquant à 4h du mat pour aller voir les geysers du Tatio. Paraît qu’ils sont plus actifs au lever du jour.
Départ à 4h40, arrivée à 6h15. On y accède après 90 km de piste de nuit (néanmoins accessible sans 4×4) où l’on devine petit à petit les fumeroles.Entrée 10 000/pers.
Nous allons nous garer et attendons dans la voiture que le jour se lève car dans le noir, on ne distingue que la fumée.
Si vous n’êtes pas véhiculé, vous pouvez réserver une excursion aux geysers El Tatio et à Machuca.
Dès 6h30, il y a déjà beaucoup de monde et de nombreux bus de touristes. N’espérez pas être seuls… Finalement, nous sommes un peu déçus et trouvons l’entrée cher pour ce que c’est. Les geysers ne montent pas bien haut, la plupart ressemblaient plus à une marmite d’eau bouillante ! Peut-être qu’il ne faisait pas assez froid car malgré une température proche de 0, les températures peuvent habituellement descendre jusqu’à -30°! Pour le coup, on a préféré les sites géothermiques sur l’île du nord de la Nouvelle-Zélande…
Nous admirons néanmoins les jolies couleurs de lever de soleil au-dessus des montagnes.
Nous n’avons pas le courage d’aller dans le bassin d’eau chaude ! nous restons 2h sur le site qui n’est pas bien grand.
Sur la route du retour et de jour, nous admirons le paysage magnifique que nous n’avions pas vu en arrivant de nuit.
L’occasion aussi de belles rencontres…Nous croisons 2 renards peu farouches puisqu’ils viendront jusqu’à la voiture et l’un d’eux essaiera même d’attraper le tel de Steph qui prenait une photo ! Il croyait peut-être que c’était de la nourriture ou alors vraiment agressif. Pourtant on ne dirait pas avec leur petite tête toute mignonne mais ça reste un animal sauvage.
On se fait ensuite arrêter par la Police, ils arrêtent plusieurs véhicules pour contrôle de vitesse. 65 au lieu de 60, sur une piste en plein désert, c’est abusé. Il nous demande notre pays et quand on dit France, il nous laisse repartir… Nous n’avons pas tout compris mais bon tant mieux.
Nous croisons ensuite nos premiers alpagas et leurs couettes colorées.
Petit arrêt à Machuca pour son église. Toute la route est magnifique, enfin ce que j’en ai vu quand je ne dormais pas !
Vallée de la luna
Enfin, changement de décor et de température puisque nous nous sommes baladés dans la Valle de la luna sous 24° dans un décor grandiose quasi irréel. On se serait cru dans un film de science-fiction ou sur une autre planète ! On en a pris pleins les yeux ! Comme quoi on peut encore être émerveillés même après 10 mois de voyage. Entrée 2500 clp/pers.
Il existe plusieurs trails et points de vue. C’est clairement le site où nous sommes restés le plus longtemps (3h30 avec pause déjeuner et de nombreux arrêts photos). Gros coup de cœur pour la rando « Duna Higher » où l’on se balade au-dessus des dunes et où la vue est à couper le souffle. Achaches est joli aussi. Le dernier point « Tres marias » n’a rien d’exceptionnel (3 cailloux) et salt Mine Victoria rien d’exceptionnel non plus.
C’est sans doute l’un des plus beaux sites de nos 3 jours dans le désert d’Atacama.
Sur la route vers Atacama où nous devons rendre la voiture à l’aéroport, on s’arrête rapidement au mirador Coyotte dont l’accès est compris dans le ticket de la Vallée de la luna.
C’est ici que s’achève nos 3 jours (suffisants mais nécessaires) dans le désert d’Atacama.
Après avoir rendu la voiture à l’aéroport, nous apprenons qu’il n’y a pas ou plus de bus qui partent de l’aéroport vers San Pedro de Atacama. Nous sommes obligés de prendre un taxi pour rejoindre la gare des bus en ville à 7 km. Nous montons dans un taxi qui ressemble en fait à une voiture normale. Arrivés à la gare des bus, la dame nous dit que le prochain bus n’est qu’à 21h45, hors il est 17h30! Elle nous indique d’autres agences calle Antafagosta à 1,5 km de là sans certitudes. On tente quand même le coup car on a vraiment pas envie d’attendre ici 4h! Nous rentrons dans la 1ère qu’elle nous avait noté « Atacama 2000 » et coup de bol il reste 2 places pour le bus de 18h et il est… 18h! Tout juste montés dans le bus, il démarre ! Nous arrivons vers 19h30, partons prendre une pizza et mangeons dans la chambre au chaud.
Pour notre dernière journée à San Pedro de Atacama, on s’octroie enfin une grasse matinée ! Ce qui s’avère plus que nécessaire vu mon état de fatigue plus la bonne crève que j’ai chopé ! Nous partons réserver notre bus pour rejoindre Tupiza en Bolivie.
Pour le trajet San Pedro de Atacama – Uyuni, nous avons pris le bus de 3h du matin de la compagnie Cruz del Norte (14 000 CLP par personne). Le trajet jusqu’à Uyuni dure 10h (avec arrêt à Calama et passage de frontière – arrivée vers 13h heure locale). Les bus de Cruz del Norte pour Uyuni partent tous les jours à 3h, 12h et 20h. Il faudra ensuite prendre un autre bus de Uyuni à Tupiza. On espère pouvoir le prendre dans la même journée. Apparemment, nous avions lu que plusieurs compagnies de bus assurent la liaison Uyuni – Tupiza (40 bob par personne) tous les jours de la semaine avec des départs à 6h (arrivée 12h) et 20h (arrivée 2h du matin). Le trajet dure environ 6h dont les dernières 2h sur une mauvaise piste. Seule la compagnie Quechisla propose un départ à 17h pour une arrivée à Tupiza vers 23h. C’est ce bus que nous aimerions prendre.
On s’offre ensuite un petit déjeuner/Déjeuner à la française à la boulangerie La Franchuteria. C’est plutôt cher (comparable aux pris parisiens) mais quel bonheur de déguster des viennoiseries excellentes et un sandwich avec de la vraie bonne baguette comme chez nous.
Nous passons aussi à Spaceobs pour confirmer notre inscription au tour en français d’observation du ciel que nous devions faire le soir même à 23h. Problème : la nana nous explique qu’à cause du temps (trop de nuages), il n’est pas certain que le tour soit maintenu. Nous devons repasser le soir pour savoir ce qu’il en est. Nous profitons de notre après-midi de libre pour se balader dans les rues du village qui sont en fait remplies de magasins souvenirs qui proposent tous la même chose aux mêmes prix. Puis recherches internet pour la suite de notre voyage.
Nous retournons à l’agence à 19h15 comme convenu, le type nous dit de repasser à 20h15 ! Heureusement, l’agence n’est qu’à 300 m de l’hôtel. A 20h15, on y retourne et il nous dit que c’est annulé mais qu’on peut revenir à 21h15 au cas où… Cette fois-ci ras le bol, on prend le numéro de téléphone et on rentre se faire à manger. On rappelle à 21h15 mais ça ne répond pas… De toute façon, en regardant le ciel on voit bien qu’on ne voit rien ! Il y a trop de nuages, on ne voit aucune étoile. D’un côté, nous sommes déçus mais d’un autre, je suis soulagée car avec ma crève j’étais moyennement emballée.
Nous préparons nos sacs, prenons une douche et nous attendons 3h pour prendre notre bus. Inutile de se coucher, on dormira dans le bus…
Découvrez la suite de nos aventures en Bolivie…
Nos hébergements au Chili
- Santiago : Hotel De Blasis – 3 nuits à Santiago – 88 085 clp (environ 95 €)
- San Pedro de Atacama : Hostal Atacama North – 5 nuits – 192 000 clp (environ 205 €)
Budget 1 semaine au Chili
Au total, nous avons dépensé 812 737 pesos (env. 1056€) pour 8 jours au Chili à 2. Ce budget n’inclue pas le vol depuis l’île de Pâques car il était compris dans notre billet tour du monde.
Le budget se répartie de la manière suivante :
- Hébergements : 280 085 clp (env. 300 €)
- Transports (vol Santiago – Calama + location de voiture à Calama + métro, bus, taxi…) : 353 822 cpl (env. 380 €)
- Activités : 60 000 cpl (env. 65 €)
- Nourriture : 103 230 cpl (env. 110 €)
- Divers : 15 600 (env. 17 €)
Infos tarifs 2019 :
- Transfert compartido aeroport Santiago – hotel quartier Providencia avec Transvip 15 200
- Carte métro 2990
- Funiculaire Santiago 4000
- Vol Santiago – Calama Sky airlines 100 $ soit 68 060 P
- Bus AR Santiago – Valparaiso 12 000
- Carte Sim 2000
- Bus aeropuerto centre ville – aeroport 3800
- Laguna Tebenquiche 4000
- Vallée de la muerte 6000
- Lagunes altiplanicas miscanti et miniques : 6000
- Geysers El Tatio 20 000
- Vallée de la luna 5000
- Taxi aeroport Calama – ville 8000
- Bus Calama – San Pedro de Atacama 6000
- Location voiture Calama 3 jours 162 470 + 40 302 d’essence
- Bus San Pedro de Atacama – Uyuni 28000