3 semaines au Pérou

Dernière étape de notre tour du monde et de nos 3 mois en Amérique du Sud, le Pérou signa la fin d’une aventure extraordinaire.
Arrivés fin juillet 2019, cela faisait 11 mois que nous parcourions la planète. Et la fatigue commençait nettement à se faire ressentir.
Arrivés de Bolivie, nous avons passé 24 jours au Pérou avec au programme, la suite de la découverte du lac Titicaca, suivis de quelques jours à Cusco pour partir sur la trace de la Vallée des Incas et du célèbre Machu Picchu. Nous avons ensuite rejoins Arequipa puis Cabanaconde pour notre dernier treck dans le canyon de colca. Pour finir, direction l’oasis de Huacachina avant de rejoindre Lima, dernière étape de notre voyage au Pérou avant de rentrer en France.

Itinéraire 24 jours au Pérou

Nous avons réalisé ce voyage du 25 juillet au 17 août 2019

• Jour 1 : Bus Copacabana (Bolivie) – Puno (Pérou)
• Jour 2  : Tour îles Uros et Taquile 
• Jour 3 : Cusco 
• Jour 4 : Cusco
• Jour 5 : Cusco – Aguas Calientes
• Jour 6 : Machu Picchu
• Jour 7 : Aguas Calientes – Cusco 
• Jour 8 : Cusco – Vallée des Incas – Pisac
• Jour 9 : Cusco – Vallée des Incas – marais salinas – Moray – Ollantaytambo 
• Jour 10 : Cusco – Rainbow mountain 
• Jour 11 : Bus de nuit Cusco – Arequipa 
• Jour 12 : Arequipa journée off
• Jour 13 : Arequipa 
• Jour 14 : Arequipa et transfert de nuit vers Cabanaconde 
• Jour 15 : Arequipa – Cabanaconde 
• Jour 16 : Canyon de Colca jour 1
• Jour 17 : Canyon de Colca jour 2
• Jour 18 : Canyon de Colca jour 3 – Arequipa – Ica en bus de nuit
• Jour 19 : Ica – Oasis de Huacachina
• Jour 20 : Oasis de Huacachina – tour en buggy dans les dunes 
• Jour 21 : Oasis de Huacachina – Ica – Lima
• Jour 22 : Lima quartier Miraflores 
• Jour 23 : Lima Centre historique
• Jour 24 : Vol Lima – Paris avec escale à Madrid 

Bus Copacabana – Puno

Après une longue attente pas prévue à Copacabana (côté Bolivie) à cause d’une grève, nous voici arrivés au Pérou, dernière étape de notre voyage en Amérique du Sud et surtout dernier pays de notre tour du monde…

Partis de Copacabana en Bolivie à 13h50 en bus, nous arrivons à la frontière Kasani vers 14h10, on change nos bolivianos contre des sols péruviens (Le taux est plutôt bon, on ne perd que 2€), tampon de sortie côté Bolivie, tampon entrée côté Pérou et le bus repart à 13h45 (décalage horaire Pérou -1h par rapport à la Bolivie), on sera donc resté 45 mn à la frontière et sans corruption ! On ne nous a pas demandé nos certificats de vaccination… Nous arrivons finalement sans encombre vers 16h à Puno.

Nous profitons d’être à la gare des bus pour réserver un bus de nuit pour Cusco le lendemain. Il y a plusieurs agences, on se renseigne à quelques-unes et on choisit finalement Titicaca Bolivia, la même que celle qu’on a prise pour Copacabana-Puno et comme tout s’est bien passé… J’en profite aussi pour acheter une carte sim Claro (15) et une recharge de 1GO à 20 sol.

Le terminal des bus étant à un peu plus de 2 km de notre hôtel, on prend un taxi pour 8 sol (sinon comptez 5 sol pour le centre). On pose les sacs et on part en ville trouver une agence pour aller sur le lac Titicaca et les îles flottantes demain.

A la base, on s’était posé la question de passer une nuit sur le lac mais avec le temps perdu à Copacabana, plus le choix, nous n’aurons qu’une journée. Après plusieurs agences qui nous proposent des prix exorbitants, nous trouvons, Gianttrip, qui nous propose Uros et Taquile avec pick-up à l’hôtel et retour en ville pour 35/pers en bateau lent ou 45 en bateau rapide. On choisit la seconde option car on passe plus de temps sur les îles et moins de temps sur le bateau en trajet.

Bateau normale : 6h45 – 5h30 avec 1h sur Uros et 2h sur Taquile
Bateau rapide : 7h00 – 3h30 avec 2h sur Uros et 3h30 sur Taquile.
Possibilité de rajouter 15/pers pour le déjeuner mais le menu ne me dit rien (soupe et truite).
A savoir que notre hôtel proposait ce tour pour 60 et une autre agence 80!

On retire de l’argent à la banque BCP sans frais (alors que BBVA prend 25). On cherche ensuite où manger, difficile car Puno n’est pas réputé pour sa bonne nourriture… On tente le restaurant Ekekos pour se partager une pizza. Elle est très bonne, pate fine vraiment légère au point qu’on a hésité à en prendre une autre et on a un pisco sour offert (nous avions goûté la recette au Chili, cette fois c’est au Pérou.)

Lac Titicaca côté Pérou  

Première étape de notre voyage au Pérou : Puno, pour découvrir le lac Titicaca côté Pérou.
Ayant perdu du temps, on a fait ce que l’on déteste et on a opté pour un tour organisé qui nous a emmené sur les îles flottantes Uros et l’île de Taquile. Les premières sont artificielles, extrêmement touristiques, absolument pas authentiques et hormis la sensation plutôt étonnante de marcher sur des roseaux qui s’enfoncent sous nos pas, nous n’avons pas accroché du tout.

Quant à Taquile, il s’agit d’une vraie île mais là encore le flot de touristes et le manque d’authenticité nous ont déçus.

Habituellement, les péruviens (comme les boliviens) n’aiment pas qu’on les prenne en photo car ils craignent par superstition que cela vole leur esprit. Mais ici, aucun souci, le guide nous explique qu’on peut prendre toutes les photos qu’on veut, en mode « bêtes de foire », cela nous a un peu gêné, on préfère les rapports plus authentiques…
On a donc pris des photos certes mais avec un sentiment de malaise tout de même.

Ici, ce sont les hommes qui tricotent et les femmes tissent.
Nous avons eu le droit à un spectacle en tenues très colorées sur la place du village, chaque tenue traduisant le statut social de la personne, l’histoire de la région, les croyances de son peuple. Car bien plus qu’un vêtement, les textiles de Taquile ont un rôle social parmi les habitants.

Bref, bien que le paysage soit plutôt sympa et certaines traditions intéressantes, l’afflux touristique et le manque d’authenticité nous auront fortement déçus.
Nous avons largement préféré notre découverte du lac Titicaca et de la Isla del sol côté Bolivie. C’est comme ça, la magie n’opère pas toujours…

Tour des îles Uros et Taquile

Une navette vient nous chercher devant l’hôtel vers 7h, récupère d’autres personnes et nous emmène au port où nous montons dans un bateau. Nous sommes un groupe d’une trentaine de personnes… Le bateau part à 7h55 au lieu des 7h30 prévues. Nous voyons de nombreuses plantes flottantes appelées « totora ».
Arrivée à 8h20 sur île flottante. Nous sommes accueillis par des femmes qui nous serrent la main. Présentation du président de l’île dans sa langue puis en espagnol.
Possibilité de faire un tour sur leur bateau de 20 mn pour 10 sol/pers, on décline, aucun intérêt. Nous assistons à des chants lorsque le bateau part.

Nous visitons rapidement l’île qui est toute petite. Quelques habitations avec des panneaux solaires, des stands d’artisanat chers, l’ambiance est un peu gênante, on tourne en rond, on ne sait pas trop quoi faire. Nous assistons à quelques explications sur comment sont construites les îles.
C’est très (trop) touristique, pas vraiment d’intérêt, si ce n’est la sensation bizarre de marcher sur les roseaux.

A 9h30, nous partons pour la seconde île et 5 mn plus tard, nous y sommes. Il est possible de faire tamponner son passeport pour 1 sol. On le fait pour la forme. Mais cette île n’a aucun intérêt, on y trouve juste des restos. Nous repartons 15 mn plus tard.

Après 1h30 de bateau, nous arrivons sur l’île de Taquile vers 11h15. Contrairement aux îles artificielles de Uros, Taquile est une île naturelle.

On monte un chemin jusqu’à la place principale où il y a une fanfare avec des danseurs. Est-ce pour une fête particulière ou est-ce pour le folklore touristique ?…
Sur le chemin, nous croisons des hommes qui tricotent et des femmes qui tissent. Ça fait une fois de plus très touristique, en mode bêtes de foire. Nous restons un moment sur la place à pas trop savoir quoi faire puis c’est l’heure pour le groupe d’aller au resto mais comme nous n’avons pas pris l’option déjeuner, nous partons errer sur l’île. Il n’y a pas grand-chose à voir ou à faire alors on retourne sur la place principale se prendre un petit snack. On doit être de retour au bateau à 14h et il est 12h30… On est vraiment très déçus, l’île est beaucoup trop touristique, les chemins ressemblent à une autoroute du touriste !

Nous sommes de retour à Puno à 15h40. A 16h, un taxi nous ramène au centre. Fin du tour.

On erre un peu dans le centre de Puno, il n’y a pas grand-chose à voir hormis la cathédrale sur la Plaza de Armas mais qui est en travaux. On marche dans la rue touristique et on retourne au resto de la veille tuer le temps au chaud avec un chocolat chaud en attendant une heure « descente » pour manger genre 18h30 😊
Notre bus pour Cusco ne part qu’à 21h30 en espérant qu’il parte! J’angoisse un peu à cause du bloqueo et de l’épisode de Copacabana…

Bus de nuit Puno – Cusco  

On part de l’hôtel en taxi jusqu’au terminal de bus (cette fois-ci on paye 5 sol au lieu de 8…). L’organisation laisse encore à désirer, nous patientons jusqu’à 21h40, et finalement on suit une femme qui nous emmène hors du terminal dans une rue où le bus arrive enfin. A l’intérieur, une odeur de transpiration infecte, pas de prise pour recharger le tel, bref, c’est pas la joie et le bus part à 21h50.

Cusco

Nous arrivons à Cusco vers 5h. nous prenons un taxi (10 sol) pour rejoindre notre hôtel à plus de 2 km. Le check in n’est qu’à 12 h. Nous finissons notre nuit tant bien que mal sur le canapé à la réception et finalement notre chambre est prête à 10 h. Repos, douche, organisation des prochains jours et nous partons en ville manger macdo et réserver le transfert jusqu’au Machu Picchu pour le surlendemain.

Arrivés plazza de Armas, on réalise à quel point la ville est touristique, beaucoup de monde, de nombreuses rabatteuses qui proposent toutes des massages à tous les coins de rue. On trouve aussi qu’il fait plus chaud et ça c’est cool.

On part prendre quelques infos à l’office du tourisme notamment pour la Vallée des Incas et la Rainbow mountain qu’on fera au retour du Machu Picchu et après quelques agences, on en choisit une qui propose un transfert direct en minibus AR de Cusco jusqu’à Aguas Calientes pour 70 sol/pers (Je négocie d’avoir le pick-up à l’hôtel). Une autre agence nous proposait le même tarif mais avec un arrêt de 1h à Santa Teresa pour le déjeuner nous assurant que tous faisaient ça… Comme quoi, il faut toujours faire plusieurs agences et ne pas faire confiance au premier venu.

Pas facile de savoir quelle agence choisir car il y en a pleins qui font de tout (souvenirs, vendeurs de téléphone, épicerie et agence !)

Si vous ne voulez pas vous prendre la tête à chercher une agence, vous pouvez réserver cette excursion de 2 jours pour découvrir certains des sites archéologiques les plus importants du Pérou au Machu Picchu et dans la Vallée sacrée.

On est déçus car l’hôtel que nous avons choisi à Cusco est top mais pas disponible à notre retour du Machu Picchu du coup, il va falloir en trouver un autre pour les 3 nuits à notre retour.

Le soir, nous allons dîner à la crêperie La Bo’M, la crêpe salée est bof mais la sucrée trop bonne !

Mythique Machu Picchu

Nous arrivons bientôt à la fin de notre tour du monde et le Machu Picchu était sans doute le dernier site important que l’on était impatients de découvrir.
Pour y arriver, nous avons dû faire 7h de mini bus depuis Cusco et marcher 10 km à pied pour rejoindre Aguas Calientes, le village au pied du Machu picchu. Ce village n’est pas accessible aux véhicules. Les 2 moyens pour y accéder sont le train le plus cher du monde (33$/pers pour faire 10 km) ou la marche. Vous l’aurez compris, on a choisi la marche. Bon, par contre, on avait lu que cette « petite » marche se faisait très bien… Mouais, les gens qui ont écrit ça doivent être les mêmes que ceux des pubs qui vous promettent de perdre 10 kg en 2 semaines en se faisant plaisir ! La vérité c’est que 10 km c’est long ! Et que même si en effet, le chemin qui longe la voie ferrée est plutôt plat et le paysage environnant très sympa, c’est tout de même plus de 2 h de marche sur la caillasse à enchaîner après 7h de bus. Donc ça se fait oui mais ce n’est pas non plus une partie de plaisir !
Le lendemain, réveil à 3h45 du mat (bientôt on ne se couchera plus!) pour prendre le bus qui emmène à l’entrée du site. Le 1er part à 5h30 mais la queue commence très tôt et si on veut être les premiers sur le site, pas le choix que de se lever tôt… Certains courageux décident de monter à pied mais cela représente minimum 1h30 de montée de marches. On économise de l’argent certes (car le bus coûte quand même 12 $/pers) mais on ne se sentait pas le courage.
A 6h, le site ouvre et nous voilà enfin devant le célèbre et mythique Machu Picchu !
On a tellement vu de photos de ce site, si fantasmé, qu’on avait un peu peur d’être déçus ou de ne pas ressentir LE truc. Mais la magie a opéré. Le site est juste splendide, le paysage magnifique et l’empreinte des Incas tellement incroyable ! Seule déception mais on s’y attendait : c’est hyper touristique. Mais bon, comme beaucoup de sites remarquables dans le monde, difficile d’être seuls… Néanmoins, à 6h du matin, nous avons eu la chance d’assister au lever du soleil sur le site sans personne. À partir de 9h, ça se complique… Le problème c’est que si l’on veut photographier le site au soleil, il faut attendre au moins 9h30, on a donc fait une petite sieste au milieu des selfies et autres pauses bizarres !
Après avoir passé 7h à profiter du site entre balade, photos (et sieste), nous avons choisi de redescendre au village à pied. C’est moins fatiguant que la montée bien que les centaines de marches soient usantes pour les genoux.
Voilà, le Machu Picchu c’est fait. Encore une belle découverte de ce tour du monde qui touche bientôt à sa fin… Mais il nous reste encore un peu de temps alors on profite à fond même si les galères de transport s’accumulent et qu’on commence à saturer !

Cusco – Aguas Calientes

Le minibus qui devait venir nous chercher à 7 h arrive finalement à 7h35 comme d’habitude ! Nous laissons nos gros sacs à l’hôtel et les récupérerons à notre retour avant de changer d’hôtel puisqu’il est malheureusement complet.

Nous partons de l’agence qui se trouve dans le centre à 7h45. 1 arrêt technique de 30 mn à 9h et on repart. Un 2eme arrêt puis un 3eme arrêt pour déjeuner. Tout le monde a l’option déjeuner inclus sauf nous mais on a le lunch de l’hôtel.

La route est en lacet, j’ai mal au cœur mais le paysage est magnifique.

Arrivé à Hydroelectrica à 14h45. Nous mettrons 2h pour faire les 10 km jusqu’à Aguas Calientes. C’est long mais relativement plat, souvent sur des cailloux et parfois un train passe.

En arrivant, on part acheter nos tickets de bus pour monter au Machu Picchu le lendemain et on cherche un hôtel. On va au Renato’s house repéré la veille sur Booking. On négocié 80 sol/nuit au lieu de 100 pour une chambre avec 2 lits et salle de bain privée. Il y a sûrement mieux, d’autant que c’est sans petit-déjeuner mais la flemme de chercher autre chose. Au moins, il y a de l’eau chaude (enfin pour moi car Steph n’en n’a pas eu mais il semblerait que ce soit épisodique…) mais pas de chauffage… C’est un peu humide mais bon c’est pour 2 nuits dont une très courte puisqu’on part à 4h30 demain matin pour essayer d’avoir le 1er bus de 5h30 pour être parmi les premiers à 6h du matin sur le site.

La station de bus est juste à côté mais on a lu que les gens commençaient à faire la queue dès 4h! Et comme il n’y a pas de petit déjeuner à l’hôtel, on s’est dit qu’on irait à la boulangerie de Paris se prendre des viennoiseries car elle ouvre à 4h.

On ressort chercher un resto. Nous allons au Tupana Wasi prendre un burger pas terrible et des pâtes plutôt bonnes. C’est joliment présenté. Mais tous les restos sont assez chers. C’est clairement une ville dortoir à touristes qui ressemble à une station de montagne. Dodo tôt car demain réveil tôt !

Journée au Machu Picchu

Réveil à 3h45, nous allons chercher des viennoiseries à la boulangerie de Paris et arrivons au bus à 4h15, il y a déjà une trentaine de personnes qui font la queue, c’est dingue ! Le premier bus ne part qu’à 5h30 ! 2 Bus partent à 5h25, nous sommes dans le 2eme, enfin ! Entre temps, on voit pas mal de personnes partir à pied. Le bus arrive à 5h45. On patiente jusqu’à l’ouverture des guichets à 6h.
De nombreux bus arrivent, plus ceux venus à pied.
A 6h, on rentre enfin sur le site. On monte directement au point de vue tout en haut, l’avantage est qu’il n’y a personne sur le site mais du coup la luminosité n’est pas top, c’est dans l’ombre et le ciel blanc, je ne comprends pas tous ceux qui disent que la lumière du lever du jour est top… Du coup, on décide d’attendre en haut pour une meilleure luminosité car si on descend, on ne peut plus remonter ! Finalement, je fini par m’endormir malgré le passage incessant des touristes pour prendre des photos ! On restera jusqu’à environ 9h30 histoire d’avoir le site sous le soleil puis on part explorer la cité. Désormais, il y a beaucoup de monde mais il faut faire avec…

On se balade jusqu’à 13h en prenant notre temps, de nombreuses photos et pauses. Difficile de se perdre car il n’y a qu’un sens avec des flèches partout, impossible de revenir en arrière sous peine de se faire siffler ! Idem pour les photos en haut, pas de saut (sauf si le garde regarde ailleurs lol)

Fin de notre journée au Macchu Picchu à 13h, on tamponne nos passeports, c’est pire qu’à la cantine un jour de frites ! On redescend à pied à 13h15. On est bien contents d’avoir fait la montée en bus car c’est abrupt avec des marches hautes, rien qu’en descente ça use les genoux ! Petite pause de 30 mn au musée. On arrive vers 15h à Aguas Calientes. On se dit qu’on a bien fait de ne pas enchaîner le retour à Cusco le même jour car, une, il aurait fallu se presser plus que ça et quitter le site plus tôt et 2, je me voyais mal enchaîner les 10 km à pied jusqu’à Hydroelectrica.
De retour en ville, on se partage un sandwich pas terrible à la Boulangerie de Paris, un petit tour dans les boutiques souvenirs (je négocie des boucles d’oreilles à 45 au lieu de 70), retour à l’hôtel pour une bonne douche et dernier effort pour ressortir manger.

Aguas Calientes – Cusco

Check out à 9h, on va à la boulangerie de Paris prendre un petit déjeuner et on y reste la matinée vue qu’il y a du wifi. A midi, on fait les 10 km retour jusqu’à Hydroelectrica. On arrive à 14h15 et on attend le minibus qui doit nous ramener à Cusco. Nous ne partirons qu’à 16h avec encore une organisation chaotique, j’envoie des messages à l’agence pour demander des explications, aucun retour à part me dire de m’adresser à une certaine Cielo qui cri le nom des gens ! C’est n’importe quoi. A 18h30, nous n’avons fait que 70 km, on s’arrête 1/2 h pour qu’ils lavent les minibus ! Et accessoirement pause pipi (1 sol) et repas mais pas je n’ai pas faim, j’ai mal au cœur à cause du transport, on est tout au fond du minibus, pas de place pour les jambes, on est remonté contre l’agence bien décidés à retourner les voir à Cusco pour leur dire notre mécontentement et demander un remboursement.
On arrive vers 22h, on part manger au macdo, récupérer nos sacs à notre hôtel et on part dormir dans un autre hôtel puisque celui-ci n’est plus dispo. On est déçus, on avait réservé une chambre avec salle de bain privée et on se retrouve avec une salle de bain commune pas très propre, une chambre moyennement propre, des poils dans le lit, mais nous sommes trop fatigués pour négocier, on verra demain.

Vallée sacrée des Incas

Autour de Cusco, ville où nous sommes depuis plusieurs jours, se trouvent de nombreux sites et ruines datant de l’époque des Incas. Pour les découvrir, il existe bien sûr des tours organisés mais on a préféré tenter l’aventure en solo. Pour cela, il faut enchaîner les transports locaux, être un peu doués en négociation mais c’est la garantie d’une liberté et éviter le mode « moutons ».
Le 1er jour on a visité les ruines de Pisac, un magnifique site.
Le 2ème jour, nous avons visité les sites de Moray avec ses terrasses arrondies et les marais de salinas avec ses terrasses de sel nous auront beaucoup plus. En revanche, nous n’avons pas accroché avec le site de Ollantaytambo. Beaucoup trop de monde et peut-être aussi qu’on commençait à frôler l’overdose de ruines.

Cusco – Vallée des Incas – Pisac

J’ai mal dormi, fait des cauchemars toute la nuit et il faut froid dans la chambre, le chauffage d’appoint réclamé fait beaucoup de lumière mais ne chauffe pas grand-chose. En plus, la douche dans la salle de bain commune est hyper compliquée pour avoir de l’eau chaude et le petit-déjeuner n’est pas terrible. On râle à la réception en disant qu’on avait réservé pour une salle de bain privée, la nana gentille s’excuse mais on préfère partir. Au moins, elle ne nous facture pas les 3 nuits réservées initialement et nous fait un petit prix pour la nuit passée.

On trouve un autre hôtel plus proche du centre avec salle de bain privée, on doit attendre que la chambre soit nettoyée. Il est déjà plus de 9h et on a prévu d’aller à Pisac aujourd’hui…

Sur les conseils de l’hôtel, nous allons calle Puputi pour prendre un collectivo jusqu’à Pisac. Elle nous avait dit 2,50/pers mais ils disent tous 4/pers impossible à négocier. On monte dans un au hasard déjà presque plein et on part à 10h20. Il n’y a que des locaux. Nous arrivons à 11h15.

Pour rejoindre les ruines partie haute, les taxis affichent 30 sol, on le partage avec une femme donc 15 chacun. Un peu avant d’arriver, on s’arrête au guichet pour acheter le boleto partiel valable 2 jours à 70 sol/pers qui permet de visiter 4 sites. L’autre est à 130. Le taxi nous dépose à 11h45. Il y a beaucoup de minibus de touristes mais beaucoup partent.

On visite les 2 anciens villages qui sont séparés par des terrasses. Le paysage est magnifique mais une fois de plus sans explications les ruines restent des cailloux… On emprunte le chemin qui redescend au village de Pisac en passant par Intihuatana. Les tours se contentent de rester sur la partie haute du site. En descendant à pied, on passe par plusieurs ruines. A 14h35, nous sommes au village de Pisac. A peine arrivés, on nous appelle pour rentrer à Cusco en collectivo pour le même prix qu’à l’allée. Arrivée 15h25 à Cusco.

On passe à l’agence Peru Mysteries pour réserver le tour à la montagne Vinicunca, 55 sol/pers avec un bus (sinon 70 avec minivan et lagunes). Le soir nous allons manger à la Bodega 138, 30 mn d’attente, pas de réservation possible mais l’un des meilleurs restos de notre tour du monde, une tuerie !

Cusco – Vallée des Incas – marais salinas – Moray – Ollantaytambo

Aujourd’hui, nous avons prévu Ollantaytambo – Moray et les salinas de Maras.

Réveil à 7h, petit déjeuner et on rejoint la calle Pavitos pour prendre un collectivo jusqu’à Ollantaytambo. En 2 secondes, nous montons dans le premier, il se remplit en quelques minutes et nous partons à 8h20 pour 1h30 de trajet. Sauf qu’au bout de 500 m, je demande à Steph s’il a bien les tickets et là il regarde et malheur, il les a oubliés à l’hôtel ! On fait stopper le minibus, obligés de payer le trajet car 2 passagers de perdus (négocié 15 au lieu de 20), on retourne à pied calle Pavitos et j’attends Steph qui retourne à l’hôtel chercher les tickets.

Du temps et 15 sol de perdus, la journée commence mal… Ceci dit, mieux valait s’en apercevoir maintenant qu’une fois arrivés là-bas ! En attendant Steph, je discute avec un type qui nous propose un taxi privé pour faire d’abord les sites de Moray et les salinas et nous emmène ensuite à Ollantaytambo pour 70/pers soit 140. J’ai calculé que si on faisait tout en collectivo plus taxi car les sites de Moray et les salinas ne sont accessibles qu’en taxi, ça nous coûterait entre 90 et 130 au total selon nos talents de négociateurs pour le taxi. Du coup, je négocie à 110 et il nous faudra juste rajouter un collectivo de Ollantaytambo à Cusco. Cette solution est un tout petit peu plus cher (max 10€ de plus) mais au moins on a une seule voiture, on évite d’enchaîner les collectivo et on est quand même seuls. Finalement, cet oubli aura eu du bon. Comme quoi ce qui semble une galère au départ peut s’avérer positif par la suite. C’est d’ailleurs une des choses que ce tour du monde m’aura appris.

On part donc avec notre taxi (le frère de celui qui nous a rabattu) vers 9h. En bonus, on s’arrête à Chinchero. A la base, on n’avait pas prévu de le faire mais c’est inclus dans le boleto partiel et le chauffeur nous dit qu’on ne paiera pas plus cher la course alors why not.

En fait, il nous arrête devant une sorte de place où une femme nous explique comment ils font les couleurs avec des ingrédients naturels. Il y a bien sûr des stands artisanaux avec poncho, pull, nappe en alpaga. On se sent obligé d’acheter mais nous ne prendrons rien.

Direction ensuite le site des marais de salinas où il faut payer 10 sol/pers (non inclus dans le billet). Pause photo panorama et arriver à 10h45. On reste une petite heure sur le site à observer les marais depuis les plateformes, il n’y a pas de chemin où se balader donc c’est vite fait.

On achète notre petit sachet de sel et on part vers le site de Moray où l’on arrive vers midi. On reste une bonne heure pour faire le tour. Il y a 3 chemins possibles du plus court au plus long selon la hauteur. Il y a une sorte de cérémonie au moment où nous arrivons avec de la musique et les péruviens assis sur les terrasses. Notre chauffeur nous dit « el domingo »? Elle se termine quand nous partons histoire d’avoir le site sans personne au moins sur une photo.

Nous reprenons la route à 13h15 direction Ollantaytambo, notre dernier site à visiter. On n’a encore toujours pas mangé et la faim se fait sentir. On arrive à Ollantaytambo à 14h15. Notre taxi nous dépose sur la place principale puis s’en va. Nous partons manger un bout dans un des restos avant de rejoindre le site des ruines qui a l’air assez grand, il ne faudrait pas qu’on tarde trop si on ne veut pas rentrer trop tard. On fait le tour en un peu plus d’1 h, il y a beaucoup trop de monde et on commence à saturer des ruines donc on peut sans doute y passer plus de temps mais on en a marre.

A 16h15, on est de retour sur la place pour prendre un collectivo. Un taxi cherche 2 personnes, il annonce 15 sol mais on négocie 10/pers mais il faut pas le dire aux 2 autres (c’est 2 nanas françaises). A 3 derrière c’est serré mais au moins on part de suite. On arrive vers 18h et on négocie le taxi jusqu’à la gare des bus pour 5 sol.

On fait le tour de quelques agences, les prix varient de 70 à plus de 100 sol selon cama/semi Cama. On choisit la compagnie Transzela 90 sol/pers en cama, le stand et le personnel nous inspire confiance.
Vu qu’il y a 3 km jusqu’au centre, qu’il fait nuit, froid et qu’on a la flemme, on reprend un taxi jusqu’au centre pour aller manger un rapide KFC (la flemme de patienter au resto) avant de rentrer à l’hôtel car demain on se lève tôt…

Montagne Vinicunca

Aussi appelée Rainbow Mountain ou montagne aux 7 couleurs, la montagne Vinicuna (son nom en Quechua) est un autre trésor du Pérou qui se mérite ! Lever 4h30 et après 3h de route dont une piste en lacets, on arrive à l’entrée du site où un chemin de 5 km nous attend pour arriver au sommet. La difficulté réside surtout dans le fait qu’il s’agit d’un chemin en pente, très abrupte vers la fin et que nous sommes à 5000 m d’altitude ! On en a vu certains défaillir… En ce qui nous concerne, je suis plutôt fière car on était les 1ers de notre groupe à arriver au sommet en 1h20. La foule de touristes gâche un peu le moment mais le site reste magnifique. Alors que la plupart des gens redescendent, on a décidé, sur les conseils d’autres voyageurs, de continuer sur un chemin qui mène à la Vallée de Rojo. Et on a bien fait car le paysage est juste splendide et il y a nettement moins de monde. On vous laisse admirer le paysage…

Cusco – Rainbow mountain 

Réveil 4h15, notre guide vient nous chercher à l’hôtel à 4h30, pile à l’heure pour une fois. On rejoint le bus et comme nous sommes les premiers c’est parti pour le tour de la ville pour récupérer tout le monde… en 2 h ! Du jamais vu, on part à 6h30 !

Arrivés vers 8 h à Cusipita pour 20 mn de petit déjeuner. Puis on reprend le bus jusqu’à l’entrée du chemin. L’entrée coûte 10 sol mais bizarrement le guide nous dit que c’est inclus dans le tour alors qu’à l’agence elle nous avait dit que non, bref on comprend pas trop mais tant mieux! 1h30 de piste en lacets où les bus se suivent à la queue leu leu. Nous commençons la montée à 9h50. La première partie est plutôt facile mais la dernière montée est vraiment abrupte et avec l’altitude, ce n’est pas facile mais nous sommes les premiers de notre groupe. On aura mis 1h20 pour arriver en haut.

Pour les moins courageux, il est possible de monter sur des chevaux mais la dernière montée raide se fait obligatoirement à pied. Il y a énormément de monde, difficile de prendre des photos sans personne.

On décide ensuite de prendre le chemin sur la gauche pour rejoindre la Vallée de Rojo. Ça monte encore mais on gère, je me sens bizarrement très en forme. Il faut payer 10 sol de plus pour accéder au mirador de la vallée de Rojo et une fois tout en haut on nous redemande 5 sol pour continuer. Là on trouve ça abusé donc on s’arrête là. C’est magnifique, presque encore plus beau que la montagne aux 7 couleurs et bien moins de monde même si nous ne sommes pas tout seuls. La plupart n’y vont pas car trop fatigués. D’ailleurs dans notre groupe, on doit être les seuls à y avoir été !

On pourrait croire que la descente est plus facile mais c’est douloureux pour les genoux et au début c’est très sableux avec de la caillasse donc ça glisse beaucoup, ça irait mieux en luge !

On arrive au bus vers 13h et on reprend le chemin du retour en s’arrêtant de nouveau à Cupisata pour le déjeuner. Retour à Cusco à 17h, on est vanné !

Direction l’hôtel pour une bonne douche car on est un tas de poussière. On a bien fait de ne pas enchaîner avec le bus de nuit pour Arequipa car on a besoin d’une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit.

Infos sur la Vallée des Incas et Rainbow mountain 

Le ticket partiel : ticket permettant de visiter uniquement Pisac, Ollantaytambo, Moray et Chinchero. Il coûte 70 PEN et est valable 2 jours. Le ticket s’achète directement à l’entrée des sites. Pour rappel, l’accès aux Salines de Maras n’est pas inclus dans le Boleto Turistico (10 PEN).

• Jour 1 : Ollantaytambo, Moray et Maras

Trajet Cusco – Ollantaytambo : 1h30 de trajet en collectivo (départ Calle Pavitos) – 10 PEN par personne.

Trajet Ollantaytambo – Maras : 30 min de trajet en collectivo avec changement à Urubamba (6 PEN par personne).

Moray et les salinas de Maras : 45 PEN en taxi (tarif annoncé 80 PEN) pour environ 20 km Trajet Urubamba – Cusco : 1h de trajet en collectivo (7 PEN par personne)

• Jour 2 : PISAC

Trajet Cusco – Pisac : 1h de trajet en bus (départ Avenida Tulumayo) – 3 PEN par personne. Le taxi depuis Pisac coût 25 PEN. Il faut 25 minutes de route pour arriver sur le site, situé au sommet de la montagne.

• Jour 3 : La Vinicunca

Prendre un collectivo de Cusco à Cusipata. Départ dès 4h, durée 1h30 10/pers. De Cusipata, taxi jusqu’au départ rando. 1h30 150 soles.
Il s’agit d’un sommet coloré qu’on rejoint en 2h de marche depuis l’entrée du site.
10 km aller/retour avec à peu près 600 m de dénivelé.
Pour visiter la Montagne Colorée, nous avons acheté uniquement le transport depuis Cusco dans l’une des nombreuses agences de la ville (tarif négocié à 40 PEN par personne). Sinon, les agences proposent des packs transports (départ 3h ou 5h du matin et retour vers 17h), petit-déjeuner et déjeuner pour 60 PEN par personne.
L’entrée sur le site de la Vinicunca coute 10 PEN par personne. Après le sommet, continuer la rando par le chemin sur la gauche pour la vallée rouge. 20-30 mn de marché en montée (en haut il faut payer 10 soles) monter encore plus haut que le monsieur qui tamponne les passeports et vue à 360°

Bus de nuit Cusco – Arequipa 

Journée off en attendant notre bus de nuit prévu à 20h30 pour Arequipa. On laisse nos sacs à l’hôtel et on part glander dans Cusco, achats souvenirs, déjeuner salade à la Bodega devenu notre QG à Cusco. De retour à l’hôtel vers 17h30 après avoir pris un sandwich au subway, on refait nos sacs et on attend 19h pour prendre un taxi jusqu’au terminal des bus. Arrivés à la gare, c’est la cohue, il faut aller à un guichet pour payer une taxe (encore !). Bon, le bus est confortable c’est déjà ça, avec prise USB. Le bus part à 8h35 donc quasi à l’heure.
On arrive vers 6h. La meilleure compagnie d’Amérique du Sud ! Couverture, petit encas, boisson chaude, consignes de sécurité comme dans l’avion, au top.

Arequipa

Bloqueo acte 2 – le cauchemar recommence !

Arrivés au terminal des bus d’Arequipa tôt le matin, le but était d’enchaîner dans la foulée avec un autre bus qui devait nous emmener 200 km plus loin, à Cabanaconde, ville de départ où nous avions prévu un trek de 3 jours en autonomie dans le Canyon de Colca. Deux fois plus profond que le Grand Canyon des États-Unis, il s’agit du 2ème plus profond canyon au monde ! Bref, ça s’annonçait plutôt sympa…

Nous cherchons donc une compagnie pour aller directement à Cabanaconde. On avait lu que Andalucia partait à 9h30 mais il n’y a personne au comptoir… Il y a Reyna qui part à 11h. On ne trouve pas les 2 autres (Milagros et Peruvian). Finalement, nous apprenons qu’aucun bus ne part pour Cabanaconde à cause d’un blocage d’une durée indéterminée !! Rebelotte, nous revoilà bloqués pour la 2ème fois en moins de 15 jours. Imprévu, réflexion la tête dans le c…, 10 mn de taxi plus tard, nous voilà donc débarqués à 7 h du matin dans le centre d’Arequipa à la recherche d’un hôtel. Évidemment, pas de réseau, plus d’Internet sinon ce serait moins drôle. Grand moment de solitude surtout qu’une manifestation est prévue aujourd’hui, tous les magasins se sont barricadés, la Police attend en mode combat derrière leurs boucliers et nous on erre dans les rues désertes avec nos 15/20 kg sur le dos.

À ce moment-là, on se sent vraiment seuls, on en a vraiment marre et je n’ai qu’une envie : rentrer en France ! On finit par se trouver un hôtel (pourri) et après s’être reposés quelques heures et avoir réfléchi à comment/quoi faire par la suite, on a décidé de sortir de notre chambre glaciale pour aller se balader et manger un bout en ville.

Point positif : la ville d’Arequipa est plutôt jolie, de nombreux bâtiments offrent une architecture vraiment sympa. Mais le cœur n’y est pas, on est épuisé – physiquement et moralement – les manifestations continuent, la plupart des magasins ont baissé leurs stores (peur de la casse sans doute) et nous on ne sait plus quoi faire…

Hormis le Canyon de Colca, on avait prévu ensuite de passer quelques jours au soleil à l’oasis de Huacachina avant de rejoindre Lima pour notre vol retour mais avec ces grèves qui n’en finissent pas, on ne sait plus… Chaque transport devient un véritable calvaire.
J’avoue qu’à ce moment-là, je n’avais plus ni la force ni l’envie de continuer… On a beau essayer de relativiser, au bout d’un an de voyage, les nerfs sont mis à rude épreuve et trop c’est trop. Alors, on se dit qu’on va laisser passer la nuit (paraît qu’elle porte conseille), attendre les dernières nouvelles et on prendra une décision le lendemain sur la suite et la fin de notre voyage qu’on aurait souhaité plus tranquille ! Mais c’est ainsi, ça fait partie des aléas du voyage et le Pérou nous aura usé jusqu’au bout !
Qui a dit qu’un tour du monde c’était des vacances ??!!

Coup de cœur à Arequipa

Après une bonne nuit de sommeil, on y voit plus clair. La situation est toujours compliquée mais on fait de notre mieux pour trouver des solutions malgré le contexte et on ne lâche rien ! On est bien décidé à faire tout ce qu’on peut pour finir ce qu’on avait prévu de faire ! Du coup, après avoir pris des viennoiseries à La Despensa, on a profité de cette belle journée pour se balader dans la ville d’Arequipa et on a découvert un endroit sublime : le couvent Santa Catalina. Il s’agit d’un monastère où des nonnes ont vécues depuis les années 1580. Entrée à 40 PEN par personne.

 

Une fois n’est pas coutume, il y a des explications en français et l’endroit est vraiment magnifique avec ses couleurs ocres et bleu, c’est très photogénique. On y a passé toute la matinée et on a vraiment adoré ! Pensez à prendre un plan avec les tickets car c’est très grand.

On déjeune à la Creperia, pas terrible puis on rejoint à pied le Mirador de Yanahuara au nord de la ville. Avec son petit parc et son église ancienne, le quartier de Yanahuara semble bien loin du tumulte du centre-ville d’Arequipa et semble plutôt aisé.

De retour à la plaza de Armas, on se renseigne sur l’état du bloqueo à l’office du tourisme, savoir si des bus partent pour Cabanaconde. Apparemment, c’est toujours compliqué. La compagnie Reyna me confirme via Facebook qu’aucun bus ne part aujourd’hui pour la sécurité des passagers. On fait le tour de quelques agences qui proposent des mini van qui partent à Cabanaconde mais de nuit à 2 h du matin pour éviter les manifestants qui sont censé dormir ! Problème, c’est complet pour cette nuit… Mais il y a des places pour la nuit suivante. On préfère assurer le coup et réserver nos places. On passera 1 jour de plus à Arequipa. C’est un peu plus cher mais pas de beaucoup (moins de 10€ en tout si on compte le taxi pour aller au terminal et le mini bus comprend le petit déjeuner à Chivay et l’arrêt au mirador del condor + pick up à l’hôtel donc c’est bien aussi). On croise les doigts pour arriver à destination. Pour ce qui est du retour, on verra par la suite. Un jour après l’autre, Carpe Diem…

On attend ensuite 17h car il paraît qu’à partir de cette heure-ci, l’entrée de la cathédrale est gratuite pour la messe. Au bout de 20 mn, la porte reste close, on décide de rentrer à l’hôtel, on verra demain.

Arequipa – Transfert de nuit vers Cabanaconde

Après une bonne grasse matinée, direction La Petite Française pour une bonne crêpe Nutella pour le petit déjeuner de 10h30 ! Elles sont vraiment bonnes, l’endroit est chaleureux et la patronne toute guillerette. Sur la route, on s’arrête au hasard devant certains bâtiments et notamment à l’intérieur où certains patios se révèlent très jolis. Notamment la banque BBVA!

On part ensuite au musée Santuarios Andinos où est conservé Juanita, la fille des glaces.

Il s’agit en fait d’une momie des glaces, retrouvée en haut d’un glacier il y a plusieurs années. Son état de conservation est l’un des meilleurs au monde. Elle aurait été choisi et sacrifié par les Incas en guise d’offrande aux dieux pour finir elle-même en déesse. On apprendra que beaucoup d’autres enfants/adolescents ont subi le même sort. Finalement, en ayant retrouvé son corps plus de 500 ans plus tard, cet acte permet en quelque sorte de rendre la civilisation Inca immortelle…
Au-delà de la momie en elle-même, c’est surtout l’histoire de cette jeune fille et toute la culture de la civilisation Inca qui est présentée ici.
Tout commence par un film de 20 min (en anglais, espagnol ou français selon les horaires, on a de la chance celui en français commence 10 mn après notre arrivée) qui explique très bien la découverte de la momie et toute l’histoire qui en découle. La qualité n’est pas terrible mais c’est intéressant.
Ensuite, on déambule dans différentes salles qui exposent pas mal d’objets trouvés avec les momies (car il y en a eu plusieurs et toujours des enfants…) et la dernière salle tout au fond, là où il faut plus frais, vous découvrirez Juanita dans son cercueil réfrigéré. Entrée à 20 PEN par personne.
Un guide dans votre langue est proposé, on a suivi le groupe et on ne regrette pas car on a appris pleins de choses qu’on aurait raté sans lui.
On donne ce qu’on veut à la fin.
Prévoir 1 h de visite en tout.

On se balade ensuite dans la ville sans but précis, magasins souvenirs, nos pas nous ramènent souvent à la plaza de Armas. On passe à Chaqchao dont on avait entendu parler. Il n’y a pas de dégustation comme on le pensait, juste une petite boutique qui vend quelques produits et un café à l’étage où on prendra un petit bout de brownie pas mauvais mais un peu sec.

En milieu d’après-midi, on a fait le tour, on retourne à l’hôtel se reposer pour ressortir en fin de journée pour tenter d’entrer dans la basilique qui doit ouvrir entre 17h et 19h. Une fois de plus, la basilique reste fermée, on ne sait pas pourquoi, on se renseigne à l’office du tourisme qui ne sait pas non plus. Bref.

On part manger à Pasta Canteen, pour 18 PEN on a une salade d’entrée, du pain et un excellent plat de pâtes. En dessert, on se reprend une bonne crêpe Nutella à la Petite Française juste à côté. Sur le retour, plaza de Armas, on assiste encore à des manifestations avec toujours le même slogan « agro si, mina no ».
On rentre se reposer à l’hôtel jusqu’à 2 h où notre van doit venir nous chercher.

Après 3 h de sommeil, on se tient prêt à 2 h du matin dans le hall de l’hôtel. Le van est censé venir nous chercher entre 2h00 et 2h30. Il arrivera à 3 h après que j’ai dû appeler l’agence, c’est de pire en pire…

On arrive à Chivay vers 6h30, 30mn pour prendre un petit-déjeuner sommaire. Et on reprend la route. On s’arrête 1h au mirador Cruz del Condor où au-delà d’un beau panorama, on tente d’apercevoir les condors. On en verra quelques-uns de loin, difficile à prendre en photo.

A noter que l’accès au Canyon de Colca est payant : 70 PEN par personne. Dans notre cas, nous avons acheté les billets directement au chauffeur du van mais il semblerait qu’il n’y ait pas d’endroit précis pour acheter ce ticket. Normalement à la sortie du bus ou à l’arrivée au sommet de la montée vers Cabanaconde, il y a un policier qui vend le ticket. Plusieurs voyageurs disent n’avoir jamais croisé ce policier et n’avoir jamais été contrôlé… En ce qui nous concerne, on a été contrôlé 2 fois par la suite, à l’entrée du trek vers Llahuar et à la sortie pour rejoindre Cabanaconde en remontant de Sangalle. 

On arrive à Cabanaconde vers 9h. On rejoint notre hôtel et on se repose sous les couvertures car il fait froid dans la chambre.

Vers 15h, on part en ville pour réserver nos billets de bus pour le retour. La place est déserte, tout est fermé, il n’y a absolument rien à faire. Tous les touristes doivent être en trek. On se pose sur un banc un moment puis on rentre à l’hôtel prendre une douche et préparer nos sacs pour nos 3 jours de trek.

On ressort manger et on en profite pour acheter nos tickets de bus pour rejoindre Arequipa dans 3 jours. On choisit la compagnie Milagros qui propose un départ à 11h30 le matin avec une arrivée approximative à 18h à Arequipa toujours en fonction de la grève, ça pourrait aller jusqu’à minuit ! Ce qui serait problématique car on souhaite enchaîner avec un bus de nuit pour Ica qui part à 21h… Il y a 2 autres compagnies, Reyna avec des départs à 7h et 14 h et Andalucia à 9h30.

Trek de 3 jours dans le Canyon de Colca

C’est donc à Cabanaconde que nous avons laissé nos gros sacs pour partir 3 jours en trek dans le Canyon de Colca, le 2ème canyon le plus profond au monde ! J’avais clairement sous-estimé la difficulté de ce trek… Les 10 km en descente du 1er jour ont été particulièrement difficiles, mes genoux m’ont vraiment fait souffrir, entraînant quelques chutes, sans gravité heureusement. La récompense nous attendait en bas dans le village de Llahuar où on a profité de bassins d’eau chaude au bord de la rivière toute l’après-midi. Un véritable bonheur après la souffrance.
Le 2ème jour, nous avons rejoint l’oasis de Sangalle. Cette fois-ci, nous avons pris un bus pour éviter 3h de montée à pied et ne descendre « que » les 3,5 km jusqu’à l’oasis. Une autre après-midi repos au bord d’une piscine un peu trop fraîche nous attendait.
Le 3ème et dernier jour, réveil à 6h pour remonter tout le Canyon ! Et passer de 2100 à 3287 m d’altitude. Une montée d’une seule traite sans plat ni descente. Plus de 1 000 mètres de dénivelés positifs ! De la caillasse, des marches, ces 3h de marche furent les plus dures de toute ma vie ! Je me suis vraiment battue avec moi-même, chaque pas était une souffrance, je n’avançais qu’au mental, mais on l’a fait !
Finalement, au-delà des paysages impressionnants qu’offre ce canyon, ce trek, réalisé avec la fatigue d’une fin de tour du monde, aura plus été un défi sportif (du moins pour moi) qu’une balade tranquille mais c’est aussi une certaine fierté et une force mentale en plus qui nous apprend à ne jamais abandonner… surtout quand tu n’as pas le choix !

Canyon de Colca jour 1 : Cabanaconde (3 287m) – Llahuar (2020m) / 4h30 heures de marche  

Départ 8h15, 200 m plus loin, on se fait contrôler pour les billets ! Petite pause au mirador Achachihua où l’on a une jolie vue sur la profondeur du canyon.
Après un peu plus de 4h30 de marche et 4 chutes, nous arrivons au Lodge épuisés ! J’ai clairement sous-estimé ces 10 km de trek. La descente a été très dure pour mes genoux qui tremblaient tellement et me faisait mal que je suis tombée 4 fois ! Puis quand on croit que c’est fini, ça remonte puis ça redescend et après une dernière petite montée, nous sommes arrivés à l’hôtel où nous sommes accueillis par Lisbeth qui nous propose un déjeuner, simple, soupe, riz, salade mais ça requinque.

Nous passerons l’après-midi dans les bains d’eau chaude devant la rivière. L’endroit est sublime mais nous ne sommes pas seuls. Au début, nous avons 1 des 3 bains pour nous tous seuls mais dans l’après-midi des gens arrivent, la plupart des français.

On prend une douche chaude en fin de journée avant qu’il ne fasse nuit et donc trop froid. D’autant qu’apparemment, l’eau chaude ne serait dispo que la journée. C’est chauffé au solaire, de l’électricité de 6h à 9h, n’oublions pas que nous sommes en bas d’un canyon.
Notre cabane en bois est sommaire, juste un lit et une table mais il y fait bon car chauffée par le soleil du jour, à voir dans la nuit… pas de prises bien sûr. Les toilettes et douches sont en communs. Mais le cadre est vraiment sympa avec vue sur la rivière.
Diner à 19h plutôt bon et on en profite pour recharger nos appareils.

Canyon de Colca jour 2 : Llahuar (2020 m) – Sangalle (2100 m)/ 35min de bus + 2h de marche  

Réveil 6h30, je n’ai pas eu froid avec mon duvet et Steph non plus malgré qu’il n’eût pas le sien. Le lit était confortable. Et nous avons eu le meilleur accueil au Pérou.
Petit déjeuner à 7h, on part à 7h20 pour environ 30 mn de marche en montée pour rejoindre l’arrêt de bus qui se trouve à environ 1 km. Il est 7h45 quand on y arrive et je suis déjà en transe ! Le bus doit passer à 8h30 (en provenance de Cabanaconde). L’objectif est d’aller jusqu’au village de Malata et descendre jusqu’à l’oasis de Sangalle. L’autre option est de monter à pied pendant 3 h jusqu’au mirador Apacheta puis descendre jusqu’à l’oasis. Nous n’avons même pas hésiter !
Tous les jours, un bus en provenance de Cabanaconde passe vers 8h30 à Llahuar et va jusqu’à Tapay. Le trajet Llahuar – Malata coûte 5 PEN. Grâce à ce bus, nous arrivons tôt à Malata (où il n’y a rien à faire si ce n’est faire le plein d’eau et de gâteaux, car c’est deux fois moins cher qu’en bas, dans l’oasis). Le bus arrive vers 8h35 et nous dépose à Malata à 9h10. Il n’y a plus qu’à descendre les 3,5 km jusqu’à l’oasis de Sangalle. Nous arrivons à l’oasis vers 10h30. On aura donc mis moins d’1h30 et en allant doucement car mes genoux me font encore mal. Mais c’est nettement moins usant qu’hier.
Un peu avant d’arriver, on aperçoit une petite cascade sympa dans la verdure. On choisit non pas le premier hôtel sur la gauche car de très mauvais avis hormis la piscine et on s’installe au Paraiso Ecolodge. L’accueil est moins sympa qu’à Llhuar mais la cabane est propre avec carrelage sur le sol et salle de bain privée avec eau chaude (80) sinon il y avait cabane avec salle de bain commune eau froide pour 20/pers. Il y a un bon wifi et une piscine avec transat. Il est 11h, notre journée glandage au bord de la piscine peut donc commencer !

La piscine étant un peu froide, nous n’en profitons pas vraiment et vers 15h, après 4h de transat, on commence à s’ennuyer. Heureusement, j’ai ma liseuse (le meilleur investissement pour ce tour du monde) mais Steph n’a que son téléphone qui n’a plus de batterie et comme la veille, on ne pourra charger nos appareils que de 18h à 21h dans la salle du restaurant. On rentre dans notre chambre vers 16h prendre une douche et on attend l’heure du repas… Ce sera pareil pour tout le monde, soupe, poulet et pates pesto et crème dessert au chocolat en dessert. Dodo tôt car un gros effort nous attend le lendemain matin de bonne heure.

Canyon de Colca jour 3 : Sangalle (2100 m) – Cabanaconde (3287 m) / 3h de marche – Partir tôt pour éviter la chaleur et prendre le bus du matin pour Arequipa.  

Réveil 6h, départ 6h30. Nous mettrons 2h30 pour arriver au sommet. C’est le trek le plus dur que j’ai eu à faire ! Je me suis vraiment battue avec moi-même. Vers la fin, Steph a porté mon sac. Une montée d’une seule traite sans plat ni descente. Plus de 1 000 mètres de dénivelés positifs ! De la caillasse, des marches.

Arrivés en haut, on discute un moment avec d’autres français et contrôle des tickets. Puis il reste une petite demi-heure de marche pour rejoindre le village de Cabanaconde.
On aura donc mis 3h en tout.

On récupère nos gros sacs laissés à l’hôtel, on les refait puis on attend le bus de 11h30 qui doit nous ramener à Arequipa. Il s’arrête toutes les 30 secondes pour prendre des locaux, c’est usant ! Sans compter ses klaxons, on se croirait dans un train.

A 13h30, on s’arrête à Chivay pendant 30 mn avant de repartir.
On arrive à 17h30 au terminal de bus d’Arequipa.

Arequipa – Ica en bus de nuit 

Coup de chance, il reste de la place pour le bus vers Ica à 18h30 qui doit arriver vers 6h30 avec la compagnie Oltursa. Ça nous fait encore 12h de bus de nuit mais on est dimanche, du coup apparemment trêve de la grève et on ne sait pas si le lendemain on pourra partir alors on prend. On cherchera un hôtel dans le bus. On mange un plat de riz dans le terminal, seul repas de la journée ! Le bus part à l’heure et on a même le droit à un petit plateau repas comme en avion ! Dommage qu’on n’est plus faim et puis ce n’est pas terrible…

Oasis de Huacachina : Un p’tit air de désert saharien au Pérou

Après nos 3 jours de trek dans le Canyon de Colca, nous avons rejoint l’oasis de Huacachina, avant dernière étape de notre voyage au Pérou et de notre tour du monde ! Ça sent la fin…
Certains blogueurs nous avaient vendu du rêve en qualifiant cet oasis de « petit coin paradisiaque ». Dans les faits, même s’il est certes étonnant de croiser ce genre de paysage au Pérou, cette étape ne nous a pas réellement séduits… Les dunes sont jolies, c’est vrai, mais l’oasis est assez petite, on en fait le tour en 5 mn. Et les nombreux déchets présents un peu partout dans les dunes gâchent un peu le plaisir surtout quand on nous demande de payer une taxe de droit d’entrée sur les dunes pour soi-disant « protéger l’environnement » ! 
Au final, la seule activité ici consiste à faire un tour de buggy dans les dunes. On s’est laissé tenter par l’expérience bien que très (trop) touristique mais malheureusement on a choisi le mauvais prestataire… Mauvaise organisation, buggy capricieux et pas les meilleurs arrêts pour les photos. Mais bon, on a quand même apprécié les quelques descentes en mode montagnes russes et le coucher de soleil sur les dunes de sable. On peut aussi s’essayer au sandboard mais on a préféré rester sur le super souvenir de notre expérience du Cap Reinga en Nouvelle-Zélande.
Finalement, l’oasis de Huacachina n’est sans doute pas un incontournable selon nous mais on l’aura vu alors pas de regrets.

Ica – Oasis de Huacachina

Nous arrivons à Ica vers 6h, on chope un tuk-tuk qui pour 4 soles nous dépose devant l’hôtel qu’on avait repéré à Huacachina (le taxi nous demandait 10 et on arrive à caser les sacs dans le tuk-tuk)

On se pose un peu car on a la chance qu’une chambre soit dispo. En fin de matinée, le soleil se montre enfin, on sort retirer de l’argent. Il n’y a qu’un distributeur à Huacachina (dans le « Carola hotel ») et il y a des frais de 19 soles. Du coup, on décide d’aller à Ica en tuk tuk. L’aller-retour nous coûte moins cher que les frais de banque et on en profite pour faire une pause déjeuner au Burger King qui se trouve dans le centre commercial Plaza del sol.

On retourne ensuite sur Huacachina toujours en tuk tuk et on fait le tour de l’oasis, c’est très vite fait. On se renseigne aussi auprès de notre hôtel pour faire un tour en buggy le lendemain. Tous incluent le sandboard (pas sûr que j’essaie !) Pour 35 soles par personne pour 2h, sinon 25 pour 1h (rajouter 3,60/pers de droit d’entrée dans les dunes).
On choisit le tour de 2h de 16h à 18h pour le coucher du soleil. On va ensuite chiler à la piscine qui est malheureusement trop froide pour s’y baigner. On ressort vers 16h pour réserver le tour en buggy pour le lendemain, le gars nous emmène en fait à côté réserver le tour avec l’hôtel M. Llama.  

Oasis de Huacachina – tour en buggy dans les dunes 

 Réveil 8h30, petit déjeuner et retour dans la chambre car encore couvert ce matin et clairement, si on n’est pas motivé pour escalader les dunes, il n’y a pas grand-chose à faire (pour ne pas dire rien) ici.
On réserve nos billets de bus pour Lima le lendemain sur internet car moins cher que dans les agences ici et on cherche un hôtel sur Lima.
On sort déjeuner un truc mangeable et glandage au bord de la piscine en attendant notre tour de buggy prévu de 16h à 18h.
Finalement, nous ne partirons qu’à 16h30 car il a fallu attendre une famille péruvienne qui était pourtant dans l’hôtel du prestataire mais tranquillement à la piscine ! C’est donc passablement énervés que nous sommes partis quand le buggy a daigné démarrer ! Car pour couronner le pompon, ce dernier semblait avoir du mal. Décidément, on a choisi le bon. De retour à 18h pétante, nous aurons donc fait 1h30 de tour au lieu des 2h prévus que nous avons payé ! Bref, hormis un joli moment pour le coucher de soleil, vous l’aurez compris, ce tour ne nous aura pas transcendés.

Prévoyez une veste chaude car ça caille dans les dunes surtout après le coucher de soleil.  

En passant par notre hôtel, le Huacachina Sunset, celui-ci nous a dirigés vers un gars qui nous a ensuite dirigés vers l’hôtel M. Llama, nous ne vous recommandons donc pas du tout ce prestataire.  

Il est temps à présent de rejoindre Lima, dernière étape péruvienne, où nous passerons nos derniers jours de ce voyage pas comme les autres… 

LIMA, terminus tout le monde descend !

C’est notre dernière étape au Pérou mais aussi notre dernier point de chute en Amérique du Sud. Celui qui sonne la fin de notre Tour du Monde… Lima est une grande ville sans charme particulier avec ses buildings, ses embouteillages et son ciel blanc hivernal quotidien en cette saison n’arrange rien ! Pour visiter ses différents quartiers, rien de mieux que notre ami Uber, moins cher et plus sécure que les taxis.
En 2 jours, nous avons pu visiter le quartier Miraflores (où nous dormions), le quartier Barranco et le centre historique.
Nous retiendrons surtout notre découverte du joli couvent Saint Domingo et le spectacle des fontaines colorées du Parque de la Reserva qui a clôturé, non sans une certaine nostalgie, notre dernière soirée à Lima.

Oasis de Huacachina – Ica – Lima

Réveil tranquille et petit déjeuner (le meilleur du Pérou avec de bons petits pains ça change et un jus frais)
A peine sortis de l’hôtel, on arrête un tuk tuk pour rejoindre le terminal de bus à Ica (Perubus) que l’on atteint en 15 mn. On est serré mais tout rentre.
De là, on attend dans le salon « VIP » de la compagnie car notre bus part à midi et il est 10h45, on est très en avance…
Le bus part à l’heure et est confortable, tablette avec films, petit encas servi à bord. Nous arrivons dans les embouteillages à Lima à 16h45. Ayant lu pas mal d’histoires sur des problèmes de sécurité avec les taxis de rue, nous commandons un Uber pour rejoindre notre hôtel qui se trouve à 5 km dans le quartier de Miraflores. Ça fait bizarre de se retrouver dans une grosse ville, ça nous prépare à Paris ! La flemme de sortir, On se fait livrer une pizza avec Uber eats, l’avantage des grosses villes !

Lima quartier Miraflores

Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner, nous commençons notre visite du quartier de Miraflores. On passe d’abord au supermarché acheter une baguette, fromage, jambon pour se faire un sandwich pour le midi puis direction le Parc Central avec l’église de la Virgen Milagrosa à côté. Les lumières bleues à l’intérieur et les vitraux sont jolis.

On passe ensuite dans le Parc Kennedy où il y a pleins de chats partout que l’on peut apparemment adopter. En tout cas, il y a des panneaux indiquant de ne pas abandonner ni chats ni chiens sous peine d’une amende de plus de 4000 PEN.

On a remarqué qu’en Amérique du sud, ils semblent faire attention à leurs chiens, notamment en leur mettant des petits manteaux pour les protéger du froid mais pas du ridicule !

Nous rejoignons ensuite la côte où l’on aperçoit l’océan Pacifique. Le temps est couvert et brumeux et plus on se rapproche de l’eau, plus il y a une sorte d’embrun, pas idéal pour se balader et en profiter.

On passe dans le parc de l’Amour, un espace dédié à… l’amour. Ce parc est le fruit de l’imagination de Victor Delfin (peintre sculpteur péruvien) et de la volonté d’Alberto Andrade Carmona (maire de Miraflores de l’époque). Avec ses mosaïques colorées et son mur ondulé sur lequel sont inscrits des extraits de poème et des messages d’amour, on ressent l’empreinte que le célèbre Parc Guell d’Antonio Gaudi (qu’il nous faudra visiter un jour à Barcelone) a laissé sur l’artiste Victor Delfin. On y trouve aussi une imposante sculpture « El beso » (12 mètres de haut), symbole du Parque del Amor représentant deux amoureux en train de s’embrasser intensément comme si plus rien n’existait autour d’eux. Bref, c’est mignon mais pas transcendant non plus, surtout avec le mauvais temps que nous avons. Ce serait surement plus agréable sous le soleil mais il semblerait que ce genre de ciel soit quotidien à Lima à cette période hivernale de l’année.

Après avoir mangé notre sandwich dans ce parc, nous continuons ensuite notre balade jusqu’au centre commercial Larcomar qui regroupe plusieurs boutiques de grandes marques (RipCurl, Adidad, Nike, Columbia, NorthFace, l’occitane, etc.) et un espace restauration. Une petite pause shopping même si nous n’achèterons rien.

Vu qu’il est encore tôt, nous décidons d’aller jusqu’au quartier de Barranco, réputé bohème/hipster et possédant pas mal de street art. On trouve le quartier plus « guetto » que bohème et le street art pas folichon. On passe dans la rue Cajamarca puis le Pont San Martin à côté des escaliers de la Bajada de Banos. On remonte jusqu’au pont des soupirs où il y a un graff sympa de Jade Rivera, inspiré de la phrase du poème « La casa de carton » du poète péruvien Martin Adan.
On assistera par la même occasion à un exercice de secourisme avec des militaires.

Notre hôtel étant à presque 5 km de là, on décide de rentrer en Uber, c’est pas cher et tellement moins fatiguant !

Notre première impression sur Lima n’est pas exceptionnelle. Le temps n’aide peut-être pas aussi mais disons qu’il s’agit d’une grande ville, plutôt moderne, sans charme particulier. Mais d’un point de vue touristique, il n’y a clairement pas grand-chose à voir. On espère être un peu plus charmé le lendemain en visitant le centre historique.

Lima Centre historique 

Réveil vers 9h30, douche. Stéph va chercher au petit supermarché à 3 bloc de l’hôtel, de quoi faire des sandwichs pour le midi que nous mangerons dans notre chambre.

Vers 13 h, nous commandons un Uber pour aller à la « Plaza de Armas » de Lima.

Il nous dépose à 2 rue de la place, elle est fermée à la circulation, il y a des barrières et la Police sur place, on ne saura jamais pourquoi. ça ne m’étonne même plus !

Autour de la place on trouve entre autres la « Catedral de Lima », « Palace du Gouvernement », « Bâtiments de la Municipalité ». Au milieu de la place près de la fontaine on peut trouver les lettres « LIMA ».

 

Ensuite direction « Basilica del Santisimo Rosario » puis le « Covento de Santo Domingo », le couvent est payant, 10 Soles/pers. On fait la visite, premier patio, on montera au sommet de la « Torre » avec un groupe et un guide car l’accès en solo est impossible. Deuxième patio, diverses salles et clou de la visite, une bibliothèque plus que sympa, du bois du sol au plafond, lumière tamisée, silence, une odeur de vieux papiers… la visite est sympa, ce couvent est inspiré de « Séville ».

On ressort, on fait le tour de la « Plaza de Armas », on ira jusqu’à la « Casa de la Literatura », on enchaîne quelques boutiques souvenirs dans une rue piétonne.
L’heure tourne, on décide d’aller à pied au « Parque de la Reserva » pour le spectacle son et lumière des fontaines du parc. Le show des fontaines « Circuito Magico del Agua » se trouve dans le Parque de la Reserva (4 PEN/pers).

Arrivés au Parc, on fait un petit tour des fontaines en attendant le début du spectacle.
Le show ne dure que 15 min, ça ne se fait que sur un seul spot, le jeu de lumière avec les jets d’eau est top, le son et les lasers beaucoup moins.
Au bout du Parc il y a un tunnel qui amène sur un deuxième petit parc avec d’autres fontaines et un petit passage en végétation en forme de cœur.

On a fait le tour du parc, on décide de rentrer, on prend de nouveau un Uber jusqu’à notre hôtel d’où l’on commande à manger via Uber Eat.

Quelques infos /conseils en vrac sur Lima

• Ne prenez jamais un taxi de la rue la nuit, mais toujours via une application comme Uber.
• Trajet Hôtel – aéroport : Les navettes  

Il existe 2 services de navettes (avec wifi et air conditionné) qui font le trajet entre l’aéroport de Lima et Miraflores.

• QuickLlama : un van facilement reconnaissable avec son lama qui fait l’aller-retour entre l’aéroport et Miraflores. Le point d’embarquement à l’aéroport se fait derrière l’Hôtel Costa del Sol Aeropuerto et se rend jusqu’au cœur de Miraflores, dans un stationnement à deux pas du Parque Kennedy (Av. Ricardo Palma 262, Miraflores, Lima).
  Prix: 15 soles l’aller (4€), 24h par jour, 7 jours semaine.
  Il est possible de prendre le service porte à porte qui dépose ou vient chercher juste devant l’hôtel dans Mirflores, c’est ce que l’on a fait.
• Airport Express Lima : c’est un grand bus bleu qui compte 7 arrêts à Miraflores: Jose Antonio Hotel (Av. 28 de Julio 398, Miraflores), Larcomar (Malecón de la Reserva 610, Miraflores), Hilton Hotel (Av. La Paz 1099, Miraflores), Hotel Maria Angola (Av. La Paz 610, Miraflores), Hotel Double Tree (Calle Independencia 141, Miraflores), Hotel Boulevard (Av. Jose Pardo 771, Miraflores), Hostal Torreblanca (Av. José Pardo 1453, Miraflores).
  Prix: 7€ l’aller ou 13,25€ l’aller retour.
  Départ chaque heure de 7h à minuit de l’aéroport et 6h à 22h de Miraflores.

Nos hébergements au Pérou

• PUNO : 1 nuit Puno Totorani inn 89 PEN (env. 22€)
• CUSCO : 2 nuits Fiesta Inn Cusco  224 PEN (env. 56 €)
• AGUAS CALIENTES (Machu Picchu) : 2 nuits  Renato’s house  160 PEN (env. 40 €)
• CUSCO : 1 nuit Eco Aventura Cusco 68 PEN (env. 17 €)
• CUSCO : 3 nuits Hôtel 7 Casa Cusco 297 PEN (env. 74 €)
• AREQUIPA : 3 nuits Arequipa Center 210 PEN (env. 52 €)
• CABANACONDE : 1 nuit Arum Qurpawasi Hospedaje Cabanaconde 60 PEN (env. 17 €)
• 1 nuit trek canyon de Colca Llahuar lodge 74 PEN (env. 18 €)
• 1 nuit trek canyon de Colca hôtel Paraiso Ecolodge Sangalle 80 PEN (env. 20 €)
• ICA : 2 nuits Hostal Huacachina sunset 220 PEN (env. 55 €)
• LIMA : 3 nuits INTI KILLA Hostel 455 PEN (env. 113 €)

Budget 24 jours au Pérou

Au total, notre budget pour 2 personnes pour 24 jours au Pérou s’élève 6486 PEN (env. 1630 €) soit 3243 PEN/personne (env. 815 €). Il se répartie de la manière suivante :

• Hébergements : 1937 PEN (env. 487 €)
• Transports (hors billets d’avion) : 1194 PEN (env. 300 €)
• Nourriture : 2034 PEN (env. 511 €)
• Activités : 1057 PEN (env. 265 €)
• Divers (souvenirs…) : 264 PEN (env. 66 €)

Quelques tarifs (2019) en vrac pour 2 personnes :

• Entrées Machu Picchu 312,21
• Sim Claro + recharge 1 GO 35
• Bus Puno – Cusco 100
• Tour Uros/Taquile 90 (bateau rapide)
• Minibus Cusco – Hydroelectrica AR 140
• Bus aguas calientes-Machu Picchu aller 80
• Boleto partiel Vallée des Incas 140
• Tour montagne Vinicunca 110
• Entrée salinas 20
• Bus Cusco – Arequipa 180 (Transzela)
• Entrée Vallée de Rojo 20
• Entrées couvent Catalina Arequipa 80
• Van Arequipa – Cabanaconde 70 (agence Bravo Peru)
• Entrées musée Santuarios Andinos Arequipa 40
• Entrées Canyon de Colca 140
• Bus Cabanaconde – Arequipa 36 (Milagros)
• Bus Arequipa – Ica  (Oltursa) 198
• Tuk tuk Ica terminal bus – Huacachina 4
• Tour buggy Huacachina 70 + 7,20 droit entrée
• Bus Ica – Lima (Peru bus) 50
• Couvent Saint Domingo Lima 20