Des kilomètres de plages désertes aux eaux turquoise, du sable blanc, des tortues et des raies manta visibles à la surface de l’eau, des falaises qui se perdent dans un dégradé de bleu, c’est sûrement pour toutes ces raisons que Ouvéa est surnommée « l’île la plus proche du Paradis« ! Mise à part Tiga, c’est aussi la plus petite île des Loyautés.
Après avoir découvert l’île des Pins et Lifou, cap sur Ouvéa pour 4 jours paradisiaques ! Une fois de plus, c’est à bord d’un petit avion que nous avons rejoins cette île calédonienne, inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO. Nous étions quasiment seuls dans un petit avion pour y accéder !
Transfert Lifou – Ouvéa
Nous rendons la voiture de location à Lifou et attendons le départ de notre vol prévu à 10h10. L’aérodrome est quasi vide, une télé diffuse une sitcom pour patienter, pas de contrôle à l’embarquement, nous sommes 3 dans l’avion (Nous 2 et une dame!) C’est un tout petit avion. Un peu comme ceux que l’on prend pour survoler un site touristique ! On a directement vue sur le cockpit et le pilote assisté d’une co-pilote. A les voir tripoter tous les boutons, on se croirait dans un film.
A peine le temps de profiter de la vue, 20 minutes de vol plus tard, nous atterrissons à Ouvéa.
Longue de 35 km et large par endroits de moins de 40 mètres, pour une superficie totale de 132 km², l’île est traversée du nord au sud par une unique route qui longe tantôt l’interminable plage plantée de cocotiers au bord du lagon, tantôt le grand Pacifique d’un bleu intense.
C’est donc en scooter que nous avons choisi de découvrir ce petit bout de paradis.
Seules ombres au tableau, Steph a chopé une bonne crève et moi je me suis fait piquer probablement par une méduse ! Et les moustiques sont un vrai fléau ici, c’est la 1ère fois qu’on est autant embêté pendant notre tour du monde. Même en Asie, on avait été épargné !
4 jours à Ouvéa : Que voir / Que faire ?
A l’arrivée, Nelly, la sœur de David (l’ami de Steph qui nous hébergeait sur Nouméa) vient nous chercher et nous emmène chez elle, dans sa tribu, située au nord de l’île. Sur la route, on s’arrête faire quelques courses (c’est très limité et cher) et à l’usine d’huile de coco (ça sent fort et pas très bon car ils brulent la coco) et à la savonnerie où l’on peut acheter quelques produits.
Après le déjeuner, Nelly nous emmène chez un gars pour louer un scooter pour les prochains jours. Nous partons en direction du sud.
Le Pont de Mouli
Sur la route, on s’arrête à l’église Saint Michel avec son joli toit vouté bleu et chez Marjorie, une sculptrice dont nous avait parlé Edmond Hace de Lifou. Elle n’est pas là, c’est son copain qui nous accueille et nous explique un peu son travail. L’endroit est infesté de moustiques alors on ne s’éternise pas et on roule jusqu’au pont de Mouli ou l’on découvre une véritable vue digne d’une carte postale.
Des dégradés de bleu, du sable blanc, un décor de rêve qui nous rappelle la plage de Heaven dans les Whitsundays en Australie sauf que là nous sommes seuls au monde. Nous auront la chance d’apercevoir une vingtaine de raies manta depuis le pont. Elles sont juste en-dessous de nous, nous n’avons pas pris les masques et tubas, tant pis, nous reviendrons le lendemain pour tenter de nager avec elles. Il est déjà 16h30 et le soleil se couchant vers 17h30, il est temps de reprendre la route si on veut arriver avant qu’il fasse nuit. En rentrant, nous retrouvons Nelly et son mari Francis à la case.
Trou bleu d’Hanawa, falaises de Lekiny et pointe du Mouli
Après notre 1ere nuit dans une case, nous partons explorer l’île à bord de notre « booster » comme ils disent ici !
1er arrêt au trou de la tortue, un trou d’eau au milieu de la forêt où l’on verra 3 tortues sous l’eau et avec un peu de patience, on les verra même un peu à la surface, sortir la tête de l’eau. Dommage que l’eau soit opaque…
Petit arrêt ensuite à l’église Saint Joseph et son plafond avec ses arcades bleues.
Nous allons ensuite au trou bleu d’Hanawa qui n’a rien d’exceptionnel. En jetant du pain dans l’eau, plusieurs poissons apparaissent et on verra même une grosse tortue. Paraît que le commandant Cousteau aurait plongé dans ce trou sans jamais en voir le fond…
Nous filons ensuite vers le sud aux falaises de Lekiny. Il existe des randonnées payantes pour les découvrir mais on peut les voir gratuitement depuis la plage en prenant la route après le panneau stop (en venant du pont de Mouli) jusqu’au bout du terrain de foot. Par contre, l’endroit était infesté de moustiques lors de notre passage alors on ne s’est pas éternisés malgré la beauté du lieu.
On s’était aussi arrêté au gîte de Dydyce pour réserver une excursion en mer sur les Pléiades du sud mais c’est complet pour le lendemain… On passe au Paradis d’Ouvea qui propose le même genre d’excursion à 8 500 F (avec le transfert) car ils font appellent au prestataire du Moague qui le fait à 7500 F mais en lisant les avis sur le net, il semblerait que ce ne soit pas top du coup tant pis, on ne fera pas d’excursion, on garde nos sous !
Nous roulons jusqu’à la pointe du Mouli, le bout de l’île où un temps maussade nous accueille pour la pause déjeuner. Nous n’y resterons pas et retournons au pont de Mouli. Cette fois-ci nous ne verrons pas de raie manta, nous apercevons juste une tortue que nous ne reverrons pas en PMT. L’eau est trouble sur les côtés, il y a pas mal de courant et je me fais piquer par quelque chose sur les bras, je n’ai pas eu le temps de voir quoi mais au vu des fortes brûlures ressenties et cloques pendant 20 minutes, il s’agissait probablement d’une méduse. Heureusement, ce ne sont pas les tueuses d’Australie !
Nous rejoignons à pied un petit ilôt accessible depuis la plage.
Nous rentrons à la case avant la nuit, inaugurons la douche au tuyau d’eau froide et finissons la soirée devant la TV et profitons d’1h d’Internet à 90 F grâce à notre carte SIM.
Plage de Tiberia et plage de Fayaoue
Pour notre dernière journée de découvertes sur Ouvéa, nous partons au nord voir la plage de Tiberia, jolie mais sans plus. Pour y accéder, on passe devant de grandes cocoteraies.
Nous partons ensuite vers le sud avec l’idée de retourner une dernière fois au pont de Mouli avant de rendre le scooter à 15h mais nous n’avons plu beaucoup d’essence et tout est fermé ou vide ! Il faut attendre 14h30 que ça rouvre (et c’est fermé le dimanche, heureusement nous sommes samedi). Pour le coup, c’était beaucoup plus simple en Asie pour trouver de la nourriture et de l’essence n’importe quand.
Du coup, on se pose sur la plage de Fayaoue pour déjeuner avec le sandwich au pain mou qu’on se partage comme hier. C’est la seule chose qu’on trouve à manger sur l’île pour le midi… Le temps est toujours très bizarre, oscillant entre ciel bleu, soleil, gros nuages, couvert et averses.
Nous rendons le scooter à 15h comme prévu et attendons Nelly qui doit venir nous chercher. Elle arrive vers 16h et nous emmène dans une tribu où l’on retrouve 2 expatriées qui travaillent ici dont une qui s’en va aujourd’hui. On l’accompagne à l’aéroport, les au revoir sont difficiles, on se sent un peu gênés et penauds au milieu ! On rentrera finalement vers 18h30 pour notre dernière soirée à la case avec Nelly et sa famille.
En calculant le budget et malgré les quelques économies que nous avons pu faire grâce à David et sa sœur, on réalise que nous arrivons déjà au budget que nous avions prévu pour le séjour alors que cela fait seulement 13 jours que nous sommes là! On prend vraiment conscience que tout est vraiment BEAUCOUP plus cher ici et encore plus sur les îles. Il nous reste encore toute la Grande Terre à visiter. On va vraiment dépasser de beaucoup le budget prévu… C’est toujours un peu stressant ce genre de situation car on n’a pas le choix, même en calculant le plus économique possible, il faut bien que l’on mange et dorme quelque part.
Retour sur Nouméa
Le lendemain matin, avant notre vol retour à Nouméa prévu à 14h, nous tentons de réserver un taxi boat pour le lendemain pour aller sur le phare Amédée. Je suis obligée d’appeler plusieurs numéros car personne n’y va, il faudra attendre le soir pour avoir la confirmation.
Le transfert de Ouvéa jusqu’à Nouméa durera 40 minutes. Nous sommes les seuls blancs dans l’avion. C’est le jour des élections des Provinciales, du coup, beaucoup d’ouvéens regagnent Nouméa pour aller voter. Mauvaises nouvelle, David ne peut plus nous prêter de voiture pour le tour de la Grande Terre. Encore une entorse au budget qui n’était pas prévue…
Où dormir à Ouvéa ?
Nous avons eu la chance d’être accueilli par la sœur d’un ami mais d’après nos recherches il semblerait que le meilleur coin pour trouver un hébergement soit du côté de Mouli. Il y a par exemple le Gite Les Cocotiers que l’on avait repéré et qui a l’air pas mal.
Il existe aussi un camping pas loin de la plage de Lekiny.
Budget 4 jours à Ouvéa
Au total, sur nos 4 jours passés à Ouvéa, nous avons dépensé 41 745 F soit env. 348 € (avion + location scooter/essence + nourriture – hébergement gratuit) .
Tarif location scooter 48 h : 7000 F soit env. 58 € + 993 F d’essence ( env. 9 €)
Bonjour,
Nous serons à ouvea la semaine prochaine et nous cherchons un scooter à louer mais nous ne trouvons pas…
Pouvez-vous nous dire à qui/où vous aviez louer le vôtre à ouvea lors de votre séjour ?
Bien à vous
Bonjour, désolée je n’ai pas gardé le contact. Nous avons été hébergé chez la sœur d’un ami sur Ouvéa et c’est elle qui nous avait emmené chez ce monsieur pour louer un scooter. Mais pas d’inquiétude, vous pourrez voir ça directement sur place. N’hésitez pas à demander autour de vous en arrivant à l’aéroport, on vous guidera. 😉